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Yvelines : l'homme fiché S interpellé vendredi en possession d'un couteau condamné à 6 mois de prison ferme

Des éléments ont prouvé sa radicalisation. D.CHARLET/AFP

L'homme de 24 ans, fiché S, arrêté en possession d'un couteau dans les Yvelines vendredi 13 octobre a été condamné, ce lundi à 6 mois de prison ferme pour port d'arme prohibé.

Un jugement immédiat. Arrêté en possession d'un couteau à Limay, dans les Yvelines, vendredi 13 octobre, un homme de 24 ans, fiché S, a été condamné à 6 mois de prison ferme après avoir été jugé.

Le ministère public avait requis huit mois ferme avec mandat de dépôt lors de l'audience en comparution immédiate, un réquisitoire justifié par «le contexte national grave», malgré «une infraction de droit commun», et la personnalité décrite comme «préoccupante» du prévenu.

Pendant l'audience, le jeune homme a reconnu détenir un couteau dans sa sacoche, trouvé par terre quelques jours avant.

Sur les faits, il a expliqué au tribunal qu'il sortait de la mosquée, située près du lycée Condorcet de Limay, et qu'il se rendait au supermarché pour faire des courses. Il a nié avoir suivi un groupe de lycéennes.

Une radicalisation connue

L'homme de 24 ans «ne brandissait pas et n'exhibait pas» le couteau qu'il possédait pour «se défendre en cas d'agression», d'après le parquet de Versailles.

En perquisition, les enquêteurs avaient découvert de nombreux livres religieux en lien avec l'islam. Des photos de décapitations avaient également été trouvées sur son téléphone, confirmant sa radicalisation, selon des sources concordantes à CNEWS.

L'individu, qui s'était dit sans domicile fixe, a déjà été condamné pour «port d'arme de catégorie D» et «conduite sous stupéfiants».

En outre, une expertise psychiatrique avait conclu à une absence de trouble et donc à son accessibilité à une sanction pénale. 

Son avocate, maître Chloé Rueff, a annoncé vouloir interjeter appel de ce jugement du tribunal correctionnel de Versailles et demander sa remise en liberté, estimant qu'il n'avait rien d'«un jeune radicalisé» et qu'il s'agissait d'un dossier «artificiel», «monté de toutes pièces», qui «n'a rien d'un attentat déjoué».

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