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50 km/h sur le périphérique : «C'est une mesure antisociale et illégitime», fustige Agnès Pannier-Runacher

Invitée ce vendredi 8 décembre sur CNEWS, la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher est revenue sur la volonté de la mairie de Paris de limiter la vitesse à 50km/h sur le périphérique. Selon elle, «c'est une mesure antisociale et illégitime».

Une opposition ferme. Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, s’est exprimée sur le projet de la mairie de Paris de limiter la vitesse à 50km/h sur le périphérique.

«On ne prend pas une mesure, quand on est maire de Paris, sans prendre en compte tous les usagers du périphérique qui sont, comme par hasard, des gens qui vivent en banlieue», a-t-elle blâmé.

«Ils n’ont pas les mêmes moyens que les Parisiens et n’ont pas les mêmes transports en commun. C’est une mesure antisociale et illégitime», a-t-elle ajouté.

Au micro de Romain Desarbres, la ministre a par ailleurs estimé que ce projet ne répondait pas non plus à la problématique de l’écologie : «Mettre la vitesse à 50km/h si c’est pour générer plus de bouchons, c’est surréaliste, parce que ça génère plus d’émissions de CO2. C’est de l’écologie à la petite semaine».

D’autres enjeux

«Aujourd’hui, l’enjeu de la Ville c’est de bien circuler, de créer des transports en commun qui permettent justement de se passer de la voiture et c’est de faire en sorte que les gens qui ne vivent pas à Paris et qui n’ont pas les moyens d’y vivre puissent avoir accès facilement à Paris», a expliqué la ministre de la Transition énergétique.

Enfin, autre objectif selon Agnès Pannier-Runacher, que les transports en commun parisiens soient «fiables, sécurisés et réguliers». «C’est ça la vraie politique et aujourd’hui, je n’en vois pas le bout», a-t-elle conclu.

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