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Famille tuée à Meaux : ce que l'on sait du suspect au passé dépressif

Selon les premiers éléments transmis, l'homme est né en 1990 à Colombes dans les Hauts-de-Seine et est de nationalité française. [FRANCOIS NASCIMBENI / AFP]

Une femme et ses quatre enfants ont été retrouvés morts ce 25 décembre dans un appartement du quartier Adam-de-la-Halle à Meaux, en Seine-et-Marne. Le père a été interpellé mardi matin à Sevran (Seine-Saint-Denis). Il est accusé d'«homicides volontaires sur mineur de 15 ans et par conjoint». Voici ce que l'on sait de cet homme décrit comme dépressif.

De nouveaux éléments viennent éclairer les circonstances du drame qui s'est joué à Meaux. Les corps sans vie d'une mère de famille et de ses enfants ont été découverts dans la soirée de lundi 25 décembre, dans un appartement à Meaux (Seine-et-Marne). Le père de famille est accusé d'«homicides volontaires sur mineur de 15 ans et par conjoint».

Il risque la réclusion criminelle à perpétuité «si les autorités devaient conclure à l'altération au moment des faits», a indiqué le procureur de la République de Meaux, Jean-Baptiste Bladier. 

Selon les premiers éléments transmis, l'homme est né en 1990 à Colombes dans les Hauts-de-Seine et est de nationalité française. Il est titulaire d’un CAP de plombier, mais on ne sait pas s’il avait un emploi au moment des faits.

D'après le procureur de la République de Meaux, Jean-Baptiste Bladier, les victimes sont quatre enfants âgés de 9 mois, 4, 7 et 10 ans et leur mère.

le suspect présentait un état dépressif

Le suspect a un casier judiciaire «dépourvu d'antécédents» mais est accusé de «violences commises sur la mère» en 2019, a informé le procureur de la République de Meaux. À l'époque, il avait porté un coup de couteau à son épouse à l'omoplate. Une procédure était déjà en cours, a précisé Jean-Baptiste Bladier lors de sa conférence de presse. Une expertise avait attesté d'une «altération de l'existence de l'abolition du discernement chez le mis en cause» et non une «abolition du discernement». Le parquet avait alors classé sans suite l'affaire pour «état mental déficient».

En 2017, il «avait tenté de se suicider» et en 2019, sa femme évoquait «l'état dépressif de son mari». L'homme était «suivi depuis 2017 pour troubles dépressifs et psychotiques», a indiqué le procureur de la République de Meaux.

Interpellé depuis les faits qui se sont déroulés le jour de Noël, l'homme présentait «des blessures à la main». Il a été placé en garde à vueƒ et hospitalisé.

Par ailleurs, le procureur a rappelé que diffuser des informations en rapport avec le mis en cause sur les réseaux sociaux était passible de poursuites judiciaires. 

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