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Mort de Jacques Delors : pluie d’hommages après le décès de l'une des figures de la gauche

Jacques Delors est mort ce mercredi 27 décembre à l’âge de 98 ans. [Eric PIERMONT / AFP]

Le monde politique a rendu hommage à l’ancien président de la Commission européenne, Jacques Delors, décédé ce mercredi 27 décembre à l’âge de 98 ans.

Ce mercredi 27 décembre, Jacques Delors, ancien président de la Commission européenne et figure de la gauche française est mort à l’âge de 98 ans. Depuis l’annonce du décès du père de l’euro, le monde politique lui a rendu hommage.

Le président de la République, Emmanuel Macron, a été parmi les premiers à réagir à la suite de la mort de Jacques Delors, un «homme d’État au destin français», un «inépuisable artisan de notre Europe» et un «Combattant pour la justice humaine», selon le chef de l’Etat.

«Son engagement, son idéal et sa droiture nous inspireront toujours. Je salue son œuvre et sa mémoire et partage la peine de ses proches», a écrit le président de la République.

Le chef des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon, a salué «le militant et l'homme d'action qui agissait en pensant au bien commun», indiquant que «Jacques Delors était un socialiste de la génération qui avait un idéal».

Le premier secrétaire du parti socialiste, Olivier Faure, a présenté ses condoléances à Martine Aubry pour le décès de son père, «un géant» et «enfant du siècle». «Il avait connu le pire et cherché à conjurer le malheur par la construction d’1 paix durable. Par son engagement syndical, ministériel et enfin à la tête de l’Europe, il nous lègue un héritage immense», a-t-il ajouté.

«Incarnation de l’Europe, Jacques Delors c’est une vie au service des Français et de tous les citoyens de l’UE. Un grand homme d’État s’est éteint ce soir. Mes pensées à sa fille Martine Aubry, ses proches et ses compagnons de route», a écrit à son tour la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet. 

Le secrétaire général de Renaissance, Stéphane Séjourné, a dit qu’«avec l’annonce du décès de Jacques Delors, les Français et les Européens perdent un modèle, un inspirateur à qui l’on doit le marché unique européen, l’euro ou encore Erasmus».

Patrick Kanner, ancien ministre et président du groupe Socialiste au Sénat, a estimé qu'«une grande figure de l’arrivée de la gauche au pouvoir et un grand architecte de la construction européenne nous quitte ce soir». 

Le député européen socialiste, Christophe Clergeau, a, quant à lui, salué «le père de l'Europe contemporaine». 

Le ministre délégué chargé du Numérique, Jean-Noël Barrot, a affirmé que Jacques Delors «laisse un immense héritage à l'Europe dont il fut l'un des principaux architectes, à la France qu'il servit avec ardeur dans ses responsabilités syndicales et politiques, à la démocratie sociale qu'il incarna et continuera d'inspirer».

«Jacques Delors a été pour beaucoup d’entre nous et bien au delà des clivages politiques, une source d’inspiration et une raison de croire en une « certaine idée » de la politique, de la France et de l’Europe. Depuis l’équipe de Jacques Chaban Delmas jusqu’à cette présidence exemplaire de la Commission européenne. Un humaniste au service de la coopération et de la solidarité entre européens», a écrit, de son côté, Michel Barnier, ancien ministre de l'Europe et des Affaires étrangères.

En Europe, la présidente du Parlement européen, Roberta Mestola, a écrit : «Avec le décès de Jacques Delors, l’UE perd un géant. Dernier citoyen d’honneur de l’Europe, il a travaillé sans relâche, en tant que Président de la Commission européenne et membre du Parlement européen, pour une Europe unie. Des générations d’Européens continueront de bénéficier de son héritage».

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a également rendu hommage à Jacques Delors, «un visionnaire qui a rendu notre Europe plus forte». «L’œuvre de sa vie est une Union européenne unie, dynamique et prospère. Elle a façonné des générations entières d’Européens, dont la mienne. Honorons son héritage en renouvelant sans cesse notre Europe», a-t-elle écrit.

Entre 1969 et 1972, Jacques Delors a travaillé avec le Premier ministre Jacques Chaban-Delmas avant d’adhérer au Parti socialiste. En 1995, cet européen convaincu avait renoncé à la course pour l’Élysée alors qu’il était favori chez la gauche pour la présidentielle.

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