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Etrangers délinquants : 4.686 individus expulsés en 2023, un chiffre en hausse de 30%

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’est félicité de ces chiffres [MIGUEL MEDINA/AFP]

Le ministère de l’Intérieur a annoncé ce jeudi 4 janvier que 4.686 étrangers délinquants ont été expulsés du territoire français en 2023, soit une hausse de 30% par rapport à 2022.

Des chiffres qui ont plus que doublé en deux ans. Le ministère de l’Intérieur s’est félicité ce jeudi des chiffres en hausse concernant les expulsions d’étrangers délinquants ces dernières années.

En 2023, 4.686 individus placés dans cette catégorie ont fait l’objet d’une expulsion, soit une hausse de 30% par rapport à 2022. Selon cette même source, 3.615 étrangers délinquants avaient été expulsés de France l’an dernier contre 1.800 en 2021. 

Dans un tweet relayé ce jeudi matin, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’est félicité de ces chiffres, tout en assurant que «la loi immigration permettra d’accroître encore considérablement ces expulsions» d’ici à la fin janvier.

Gérald Darmanin a d’ailleurs réuni les préfets français ce jeudi à Beauvau afin de leur demander «d'accélérer encore en la matière, notamment grâce aux apports de la loi immigration dès lors que celle-ci sera promulguée».

Pour rappel, le projet de loi initial avait d’abord été rejeté avant d’être durci et finalement adopté à l’Assemblée il y a deux semaines. Le texte doit encore être validé par le Conseil constitutionnel avant d’être promulgué.

La loi, si elle est définitivement promulguée, permettra notamment l'expulsion d'étrangers délinquants en situation régulière, même ceux arrivés en France avant leurs 13 ans ou ayant un conjoint français.

Des expulsions majoritairement vers l’Afrique

Selon un rapport de la Cour des comptes sur la politique de lutte contre l'immigration irrégulière, les principales zones de destination concernant ces expulsions ont été en 2023, dans l’ordre, le Maghreb, l'Afrique subsaharienne et l'Europe centrale.

Il est toutefois important de préciser que les chiffres relayés par le ministère de l’Intérieur n’ont pas intégré les personnes expulsées en raison de leur inscription au Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT).

Les données fournies correspondent plutôt aux «éloignements effectifs à la sortie de centre de rétention administrative et aux mises à exécution des arrêtés ministériels d'expulsion», d’après le ministère.

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