Ce mardi 9 janvier, une armurerie a été attaquée par trois individus armés à Eslettes (Seine-Maritime). L’un des assaillants est décédé tandis qu’un autre a pris la fuite après un échange de coups de feu. Ce mercredi, la gendarmerie a lancé un appel à témoins.
Une armurerie a fait l’objet d’une tentative de braquage à Eslettes (Seine-Maritime) ce mardi 9 janvier. D’après le communiqué d'appel à témoins publié ce mercredi par la Gendarmerie nationale, trois individus se sont introduits armés dans le commerce.
L’un des braqueurs est mort dans la fusillade tandis que deux autres ont pris la fuite à bord d’un Peugeot 2008 couleur orange métallisé. Si l’un des deux fugitifs a été appréhendé par les autorités, le second est parvenu à s'échapper. La Gendarmerie a donc lancé un appel à témoins «à toute personne ayant pu assister, voire filmer toute ou partie de cette scène».
Le salarié de l’armurerie a quant à lui été placé en garde à vue. «Je vous confirme que le placement en garde à vue du salarié de l'armurerie est bien lié à l’enquête relative au décès de l’un des auteurs présumés du vol à main armée», a précisé à l'AFP le cabinet du procureur de Rouen. «L’autre individu placé en garde à vue est un autre auteur présumé du vol à main armée», a ajouté ce même interlocuteur.
Deux enquêtes ouvertes
«C'était impressionnant, car c'était en rafale», a déclaré à l’AFP Philippe, un des voisins de l'entreprise. Si des coups de feu sont entendus régulièrement dans ce village de 1.500 habitant, «car il y a des chasseurs», cette fois-ci, l'homme a précisé avoir vu à travers la baie vitrée de l'armurerie «un corps étendu par terre».
La gendarmerie est «arrivée très rapidement» et a bouclé «tout le secteur», a-t-il ajouté. D’après le témoin, l’armurerie n’avait «jamais eu de soucis. Ça fait bizarre dans notre village habituellement très calme».
Le maire n'était «pas présent» mardi après-midi pour répondre à la presse, selon son secrétariat. Une enquête pour tentative de vol et une enquête «concernant les circonstances du décès», ont été ouvertes d’après le procureur.