Au cours de sa conférence de presse de ce mardi 16 janvier, Emmanuel Macron est revenu sur la polémique déclenchée par les propos de la ministre de l'Education nationale, Amélie Oudéa-Castera.
De «l'indulgence». Interrogé sur la polémique Amélie Oudéa-Castera au cours de sa conférence de presse, Emmanuel Macron a pris la défense de la ministre de l’Education nationale, tout en reconnaissant qu'elle avait eu «un propos public qui a été maladroit».
«J'ai plutôt de l'indulgence parce qu'il m'est arrivé d'avoir des propos au tout début de mes responsabilités politiques qui avaient blessé, tout particulièrement des femmes», a affirmé le président.
«La ministre a eu un propos public qui a été maladroit. Elle s'en est excusée, elle a bien fait», car «quand on blesse, surtout sans s'en rendre compte, on a raison de s'excuser», a-t-il ajouté, se disant convaincu que «la ministre réussira à sa tâche avec les enseignants».
Pour rappel, la ministre de l'Education et des Sports est dans la tourmente après avoir affirmé lors d'un déplacement vendredi qu'elle avait inscrit ses enfants dans l'établissement privé Stanislas car des «paquets d'heures» n'avaient «pas été sérieusements remplacées» au sein de l'école publique Littré, où ses enfants étaient initialement inscrits.
Lors de sa visite à l’école Littré ce mardi, Amélie Oudéa-Castéra avait été huée à son arrivée. Puis, elle avait indiqué avoir présenté ses excuses.
«Pas de conflit» entre privé et public
Au cours de la conférence de presse, Emmanuel Macron est également revenu sur la question du remplacement des enseignants, estimant qu'il s'agissait d'une «priorité» du gouvernement.
Le chef de l'Etat a par ailleurs estimé qu'il «n'y a pas de conflit» entre école privée et école publique, soulignant qu’il était lui-même un «enfant des deux écoles».
