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Jeudi noir dans la police nationale : pourquoi les agents appellent-ils à la grève aujourd'hui ?

Plusieurs syndicats de police ont appelé à un «jeudi noir» ce 18 janvier, afin de réclamer des «mesures exceptionnelles» pendant la période des prochains Jeux olympiques, organisés à Paris.

«À événement exceptionnel, mesures exceptionnelles», tel est le slogan inscrit sur le tract d’Alliance, l'un des principaux syndicats de Police, dans le cadre de l’appel à la grève nationale ce 18 janvier, pour réclamer des mesures concrètes pendant les Jeux olympiques, d'après les informations de l'AFP.

Dans une lettre adressée aux syndicats de police le 22 décembre dernier, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, avait requis une «mobilisation exceptionnelle» des forces de l'ordre afin de garantir la sécurité des Jeux olympiques de Paris 2024, prévues du 26 juillet au 11 août.

Face à cette demande, treize syndicats ont appelé à un «jeudi noir» pour revendiquer des mesures adéquates pour cette période estivale. Parmi les demandes, des primes, le paiement d'heures supplémentaires, des garanties sur les conditions de travail, un respect du droit à congés, mais aussi, un accompagnement social, avec la prise en charge financière de leurs enfants pendant l'été.

Les forces de l’ordre sont invitées à une «activité minimum», où ils ne devront intervenir que «sur appel», mais sans «initiative». En outre, plusieurs rassemblements sont programmés en France, notamment celui à Paris de 12h à 14h, à proximité du siège de la préfecture de police. Les policiers travaillant de nuit sont encouragés à se réunir devant leur commissariat dès mercredi soir.

Des mesures finalisées d'ici à la fin du mois de janvier

Les trois principaux syndicats de policiers, Alliance, Unité SGP Police-FO et Unsa-Police, ont rencontré, ce lundi 15 janvier, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.

«Le ministre a redit son souhait que les mesures d'accompagnement soient finalisées d'ici à la fin du mois de janvier», a indiqué son entourage à l'AFP, précisant que les échanges sur «les modalités de rémunération de cette mobilisation et l'accompagnement social (garde d'enfants)» ont été «constructifs».

Selon deux sources proches du dossier, un budget de 500 millions d'euros pourrait être débloqué.

Le mouvement a annoncé que le «jeudi noir des agents du ministère de l’Intérieur» serait suivi par d'autres mobilisations, dont la prochaine est prévue pour le samedi 3 février, où le collectif «des policiers municipaux en colère» a appelé à une journée d'action devant les préfectures régionales.

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