Le Premier ministre Gabriel Attal reçoit ce lundi 22 janvier en fin de journée les représentants de la FNSEA, syndicat agricole, avec pour objectif d’apaiser la colère d’une profession qui dénonce les normes imposées par l’Union européenne.
Alors que la colère des agriculteurs est de plus en plus présente en France, Gabriel Attal doit recevoir ce lundi 22 janvier à Matignon les représentants de la FNSEA, puissant syndicat agricole.
Celui-ci, comme l’ensemble de la profession, attend des «actes concrets», d’autant plus après le report de «quelques semaines» du projet de loi sur l’Agriculture, annoncé ce dimanche par le ministre Marc Fesneau.
Depuis jeudi soir, plusieurs dizaines d’exploitants bloquent l’autoroute A64, reliant Toulouse à Bayonne. Des manifestations provoquées par des charges financières et des normes environnementales jugées trop lourdes.
«Une vraie prise de conscience» attendue
A l’approche de ce rendez-vous avec le Premier ministre, Hervé Lapie, secrétaire général de la FNSEA, a déclaré ce lundi sur CNEWS qu’il espérait «une vraie prise de conscience» du gouvernement et que celui-ci «agisse le plus rapidement possible».
Hervé Lapie, secrétaire général de la FNSEA, sur les attentes du syndicat lors de la rencontre avec Gabriel Attal ce lundi : «Ce que nous attendons du Premier ministre, c’est une vraie prise de conscience et qu’il agisse le plus rapidement possible», dans #LaMatinaleWE pic.twitter.com/g2cMQVwtmP
— CNEWS (@CNEWS) January 22, 2024
De son côté, Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, a fait savoir ce lundi que des actions pourraient avoir lieu toute la semaine, dans toute la France.
Gabriel Attal a lui assuré, samedi lors d’un déplacement dans le Rhône, que les agriculteurs «n’étaient pas des bandits, des pollueurs» ou encore «des personnes qui torturent les animaux, comme on peut l’entendre parfois».
Le gouvernement craint un embrasement alors que des Pays-Bas à la Roumanie en passant par la Pologne ou l'Allemagne, les agriculteurs multiplient les actions contre cette hausse des taxes. Le tout, sur fond d'inflation et de concurrence des importations ukrainiennes.
