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Jordan Bardella sur la colère des agriculteurs : «c’est le cri de la France qui ne veut pas mourir»

Invité de La Grande Interview de CNEWS et Europe 1, Jordan Bardella, président du Rassemblement national, est revenu sur le mouvement des agriculteurs, en soutenant qu'il s'agissait du «cri de la France qui ne veut pas mourir».

La colère des agriculteurs ne cesse de s'amplifier. C'est le constat qu'a fait Jordan Bardella, ce mercredi 24 janvier, dans La Grande Interview de CNEWS et Europe 1. «Ce qu’il y a de commun entre ces mobilisations paysannes, ce mouvement agricole, les Gilets jaunes hier, les Bonnets rouges avant-hier, c’est le cri de la France qui ne veut pas mourir», a-t-il affirmé.

Le président du Rassemblement national a ajouté qu'il s'agissait «d'un cri d'une France silencieuse, d'une France du travail qui est asphyxié de normes, de taxes et d’impôts, qui n’arrive plus à vivre de son travail et qui ne veut pas être effacée».

Tout en rappelant que le nombre d'exploitants agricoles avait été divisé par trois, puisqu'entre 1970 et 2020, le recensement officiel est passé de 1,5 million à 496.000, selon un rapport de la Cour des comptes. Une forte diminution que Jordan Bardella compare à «un plan social majeur qui ne dit pas son nom».

«L'agriculture fait partie de notre héritage»

Jordan Bardella a également soutenu qu'il voyait les agriculteurs «se battre, non seulement pour la survie de leur métier et de leur exploitation, mais aussi pour la survie de la ruralité». Car selon lui, «l'agriculture a façonné l'histoire de France, nos paysages, nos territoires», «fait partie de notre héritage» et que lorsqu'«un agriculteur s'en va, c'est une part de notre identité qui disparaît».

De manière plus large, il estime que le débat politique doit se tourner autour de la «décennie critique» dans laquelle rentre «l'agriculture française». Jordan Bardella estime nécessaire «de protéger notre agriculture de la concurrence internationale déloyale». «Si on ne permet pas à nos agriculteurs d'être compétitifs et de vivre de leur travail, alors c'est toute la souveraineté alimentaire de la France qui sera menacée», a-t-il enchaîné.

Jordan Bardella a enfin estimé que «la France n'a pas vocation à être une sous-traitante de la mondialisation». Avant de conclure : «Nous n'avons pas vocation à devenir une plate-forme de marché contrainte d’importer des produits venus du bout du monde. Nous avons des talents, des atouts, des filières importantes et il faut les défendre.»

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