Sur le plateau de CNEWS ce lundi 29 janvier, Patrick Legras, porte-parole de la Coordination Rurale, syndicat agricole, a assuré que l’objectif des agriculteurs n’était pas de rentrer en conflit avec les forces de l’ordre.
Protester oui, dans la violence non. Alors que la colère des agriculteurs perdure, et que le «siège de Paris» se prépare ce lundi 29 janvier, Patrick Legras, porte-parole de la Coordination Rurale, a assuré que cette protestation ne déborderait pas dans la violence.
«Il est hors de question qu'on rentre en conflit avec les forces de l'ordre», a déclaré le représentant du syndicat agricole ce lundi sur CNEWS.
Regrettant l'absence de prise de parole d'Emmanuel Macron, Patrick Legras a réaffirmé la détermination des agriculteurs. «On ne lâchera pas l'affaire», a-t-il assuré.
Un important dispositif de sécurité
A partir de 14h, des agriculteurs ont décidé de bloquer Paris, pour une durée indéterminée. Des centaines de tracteurs emmenés par des milliers d’agriculteurs devraient donc converger sur la capitale, autour de huit points de blocage.
Pour assurer la sécurité de la capitale, et du marché de Rungis, aussi ciblé, Gérald Darmanin a mobilisé 15.000 membres des forces de l’ordre pour encadrer le «siège».
Ce dimanche, des blindés de la gendarmerie nationale ont été déployés aux alentours du premier marché de gros de produits frais en Europe.
Conformément aux instructions de @GDarmanin, un dispositif défensif important est déployé autour de #Rungis et #Roissy pour empêcher tout blocage. Les forces mobiles renforcées par des VBRG de la @Gendarmerie sont en place et contrôlent les accès. pic.twitter.com/fZYEM9Xn0Y
— Préfecture de Police (@prefpolice) January 28, 2024
