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Attaque au couteau à Gare de Lyon : ce que l'on sait

Selon une source policière à CNEWS, plusieurs personnes ont été agressées à l’arme blanche à gare de Lyon (12e arrondissement de Paris) par un homme. La garde à vue du suspect a été levée suite à l'examen de comportement. Il est actuellement pris en charge par l'infirmerie psychiatrique.

À 7h35 ce samedi matin, à la gare de Lyon de Paris, dans le 12e arrondissement, un Malien de 32 ans a blessé trois personnes à l'arme blanche, dont une au pronostic vital est engagé.

C'est dans le Hall 3 de la gare parisienne que l'homme s'en est pris à plusieurs individus avec un couteau et un marteau, selon une source policière à CNEWS. Un premier blessé aurait été touché à la mâchoire et au poignet, un second aurait quelques blessures légères tandis qu'un troisième, un homme, a été touché à l'abdomen. À l'heure actuelle, son pronostic vital est engagé. Les trois victimes ont été hospitalisées, l'une d'entre elles a pu sortir. 

Un agent de la sécurité a réussi a stopper l'assaillant, aidé par un passant qui aurait contribué à sa neutralisation. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a tenu à remercier sur X ce samedi «ceux qui ont maîtrisé l’auteur de cet acte insupportable».

«Il y a une intervention des forces de l’ordre et des secours actuellement dans le Hall 1 et 3 qui les rendent inaccessibles momentanément», a indiqué la SNCF sur X, annonçant que le trafic était ralenti entre Paris Gare de Lyon et Montargis et Paris Gare de Lyon et Montereau pour «acte de malveillance». À l'heure actuelle, les trains continuent de circuler dans le Hall 1 et 2, mais le Hall 3 reste bloqué. 

Inconnu de la police et des services de renseignement

Après son interpellation, l'individu a été placé en garde à vue. Selon les premières informations, l'homme serait un sans-abri Malien âgé de 32 ans. En possession de documents d'identité italiens, il était en situation régulière depuis 2016 et avait l'autorisation de se déplacer en Europe. Il ne présentait  aucune appartenance religieuse au moment des faits. 

Les éléments de personnalité du mis en cause, les circonstances et les motivations de son acte doivent encore être confirmés. La piste terroriste n'est pas privilégiée pour le moment. «Le suspect n’aurait pas crié durant son action», a révélé la même source à CNEWS.

La garde à vue a été levée suite à l'examen de comportement, état psychiatrique incompatible avec la mesure de contrainte. Il est donc pour le moment pris en charge par l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police (I3P).  

S'il était inconnu de la police et des renseignements français et italiens, l'individu était suivi psychiatriquement à Turin, a ajouté la source policière. Il a notamment été retrouvé avec des médicaments pour pathologies psychiatriques sur lui. 

Sur place peu de temps après les faits, le préfet de police Laurent Nuñez a confirmé que l’agression n’était pas un «acte terroriste» et que le suspect «souffre de troubles psy».

Le 2e District de Police Judiciaire (DPJ) est saisi de l'enquête ouverte du chef de «tentative d’assassinat commis ce jour à 7h35 du matin en Gare de Lyon». Les investigations sont menées par le biais des auditions des témoins présents sur les lieux et par l'exploitation des vidéosurveillances. 

Une autre interpellation a eu lieu ce samedi en fin de matinée. Un homme de 28 ans, fiché S pour radicalisation, a été interpellé à Lyon. Il menaçait des passants avec un couteau de 20 cm sur la voie publique. 

Très défavorablement connu des services de police, il souffre de schyzophrénie. 

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