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Mort de Socayna à Marseille : un adolescent de 16 ans mis en examen

Une marche blanche a été organisée en hommage à la jeune Socayna, à Marseille, le 21 octobre dernier. [Nicolas TUCAT / AFP]

Le jeune homme arrêté en début de semaine est soupçonné d'être l'individu qui a tiré en rafale au pied de l'immeuble de la rue Saint-Thys à Marseille le 10 septembre dernier, tuant une jeune femme de 24 ans qui étudiait dans son appartement au 3e étage.

Elle avait 24 ans, lui 15. Ce 10 septembre 2023 vers 23h, Socayna était en pyjama, elle travaillait pour ses études de droit sur son ordinateur, dans son appartement du 3e étage d'un immeuble de la rue Saint-Thys à Marseille. Elle est morte d'une balle perdue qui l'a touchée à la tête, après avoir traversé le contre-plaqué en bois sous sa fenêtre.

L'individu suspecté de son assassinat, c'est la qualification retenue par la justice, est un adolescent qui a eu 16 ans depuis, et qui a été arrêté en début de semaine après cinq mois de cavale. Il nie les faits qui lui sont reprochés. 

23 douilles de kalachnikov retrouvées sur les lieux

Ce soir-là, 23 douilles de kalachnikov avaient été retrouvées sur les lieux, une adresse où un point de deal s'était installé cet été. Les tirs à l'aveugle ont atterri dans trois autres appartements de gens sans histoires. «On a atteint le degré ultime» des violences liées au narcobanditisme, avait souligné la procureure de Marseille d'alors, Dominique Laurens. Les investigations se poursuivent désormais «pour identifier le conducteur du scooter et les commanditaires» de ce coup de force.

L'arrestation de ce suspect, peu connu de la justice, est la dernière avancée des trois enquêtes concernant les victimes collatérales de la guerre entre trafiquants de stupéfiants, désormais appelés narchomicides. Selon nos informations, Gérald Darmanin a «félicité la PJ et la police scientifique pour son efficacité» pour l'avancée décisive de ces investigations. 

En décembre dernier, ce sont six individus qui ont été interpellés et mis en examen pour la mort de Rashan Sadiku, un homme de 55 ans, tué à Dijon le 26 novembre par une balle perdue alors qu'il était dans son lit. Quant au petit Fayed, 10 ans, tué le 21 août à Nîmes, ce sont neuf suspects qui ont été interpellés en novembre. 

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