Le procureur de Dijon a annoncé, ce lundi 4 mars, la mise en examen pour «homicide involontaire» du conducteur d’autocar impliqué dans l’accident mortel survenu ce dimanche sur l’A6.
Un drame qui prend une tournure judiciaire. Le chauffeur de 63 ans à l’origine de l’accident mortel d’autocar sur l’autoroute A6, ce dimanche, a été mis en examen pour «homicide involontaire» et «blessures involontaires», et a été placé sous contrôle judiciaire, a annoncé Olivier Caracotch, le procureur de Dijon, ce lundi 4 mars.
Dans le cadre de son contrôle judiciaire, il a l'interdiction de conduire tout véhicule de transport collectif de voyageurs ainsi que d'entrer en relation avec les victimes.
Le procureur de la République a annoncé que les tests d’alcoolémie et de stupéfiants subis par le conducteur incriminé s’étaient révélés négatifs, alors que ce dernier avait déclaré qu’il pensait «s’être assoupi» au volant de son véhicule.
L'accident survenu dans la nuit du samedi 2 au dimanche 3 mars à Chailly-sur-Armençon, près d'Eguilly (Côte-d'Or), a fait un mort. Contrairement à ce qui avait été annoncé, l’adolescente était âgée de 14 ans, et non de 15 ans, comme l’avait précisé le parquet.
Aucune anomalie technique constatée pour l'heure
«Les premières constatations laissent à penser que le véhicule, pour une raison encore indéterminée, s'est déporté sur la droite de la chaussée, mordant l'accotement, avant de se coucher», a ajouté le parquet de Dijon, expliquant que les investigations menées auprès de la société propriétaire de l’autocar ne permettaient pas «à ce stade de constater d'anomalie dans les temps de conduite ou l'état du véhicule».
L'autocar, parti de la commune des Andelys (Eure), se rendait dans les Hautes-Alpes pour une colonie de vacances avec à son bord 51 personnes, dont 41 enfants de 5 à 15 ans et 10 adultes, dont le chauffeur.