Enzo C., un des principaux suspects du meurtre de Leslie Hoorelbeke et Kevin Trompat survenu en 2022 dans les Deux-Sèvres, a été remis en liberté sous contrôle judiciaire ce mardi 5 mars.
L’avocat d'Enzo C., un des principaux suspects du meurtre de Leslie et Kevin en 2022, a confirmé la remise en liberté sous contrôle judiciaire de son client, ce mardi 5 mars.
Le mis en cause âgé de 24 ans reste mis en examen des mêmes chefs, à savoir assassinat, enlèvement et séquestration et modification d'une scène de crime. La chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Poitiers a annulé l'ordonnance de maintien en détention provisoire du jeune homme, un an après son interpellation le 2 mars 2023.
Un deuxième suspect nommé Stevan M avait également été remis en liberté début janvier, après avoir vu ses chefs de mise en examen requalifiés en «recel de cadavre» et «modification de scène de crime», deux délits.
Un meurtre au motifs flous
Considéré comme le «nettoyeur» de la scène de crime, Stevan M., avait d’abord été mis en examen pour «enlèvement et séquestration», avant que l’enquête prouve qu’il n’était pas sur les lieux au moment des faits.
Trois autres suspects dont Tom Trouillet, un ami des deux victimes, qui logeait le couple le soir du drame, restent placés en détention provisoire et mis en examen pour assassinat, enlèvement et séquestration et modification d'une scène de crime.
Initialement envisagée en avril, une reconstitution devrait avoir lieu aux alentours d’octobre ou novembre 2024, a indiqué à l'AFP le conseil d'une des parties, confirmant des informations de La Nouvelle République.
Kevin Trompat et Leslie Hoorelbeke avaient disparu dans la nuit du 25 au 26 novembre 2022 à Prahecq, près de Niort. Tous deux avaient été tués par des coups portés à l'aide d'un «objet contondant» selon le parquet. Leurs corps avaient été retrouvés en Charente-Maritime, après trois mois d'enquête médiatisée.
Pour l’heure, les mobiles des mis en cause restent encore flous, entre «déception sentimentale et/ou dettes financières», a déclaré le procureur de la République à Poitiers, Cyril Lacombe.