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4 ans du premier confinement : ces 5 moments qui ont marqué les esprits

Seules les personnes disposant d’une attestation avec quelques motifs restreints pouvaient sortir et se déplacer dans un rayon restreint pendant le confinement en France. [DENIS CHARLET/AFP]

Décrété par le président français Emmanuel Macron le 16 mars 2020, le premier confinement visant à limiter la prolifération du Covid-19 dans l’Hexagone a largement bouleversé la société française. Cette période de privation des libertés individuelles a entrainé bon nombre de moments forts résumés en cinq points dans cet article.

Des souvenirs à jamais gravés dans la mémoire des Français. Face aux contaminations croissantes au Covid-19 constatées en France début 2020, Emmanuel Macron a annoncé officiellement le 16 mars de la même année que le premier confinement en France commencerait le 17 mars.

«Nous sommes en guerre, en guerre sanitaire, certes : nous ne luttons ni contre une armée, ni contre une autre Nation. Mais l'ennemi est là, invisible, insaisissable, qui progresse», a estimé le chef de l’État en préambule de son discours télévisé, diffusé à 20h dans les journaux télévisés. 

Prévu à l’origine pour durer «15 jours», selon les dires du président français, le premier confinement a finalement été allongé pour une durée proche de huit semaines. Au total, deux autres confinements ont finalement été déployés à l’échelle nationale : un du 30 octobre au 15 décembre 2020 et l’autre du 3 avril au 3 mai 2021.

Des images impressionnantes de rues désertes dans les grandes villes

Les premières images impressionnantes liées à ce premier confinement ont été celles montrant les rues des grandes villes complètement désertes. Dans la capitale, mais aussi dans les autres grandes métropoles tricolores, les lieux touristiques ont ainsi été vidés de leur affluence traditionnelle. 

Les images des grandes places de Toulouse relayées sur les réseaux sociaux ont permis de démontrer l’ampleur de la puissance de ce confinement.

Pour rappel, seules les personnes disposant d’une attestation avec quelques motifs restreints pouvaient sortir et se déplacer dans un rayon restreint.

Des pénuries de produits alimentaires et d'hygiène

L’annonce faite par Emmanuel Macron d’un premier confinement imminent a entrainé une vague massive d’achats dans les supermarchés. Cette vague de consommateurs se ruant sur les produits de première nécessité dans la peur d’un manque à venir, a eu pour effet d’occasionner des pénuries diverses. 

Au-delà des pénuries sur les produits alimentaires ou des produits d’hygiène au sein de la population, entrainant de facto une hausse des prix sur ces denrées, les professionnels du secteur sanitaire ont aussi été touchés. Ces derniers ont été confrontés à un manque de gants, de masques, de gels hydroalcooliques et même de vaccins pour lutter contre l’épidémie de Covid-19.

D’après les données de l’Insee, 460.000 personnes ont été hospitalisées et 116.000 ont perdu la vie à l’hôpital à cause d’une infection au coronavirus entre l’émergence du virus dans le pays et début septembre 2021.

Des applaudissements à 20h en soutien aux professionnels de santé

Face au manque de moyens économiques mis à disposition par l’État, les infirmières et les médecins exerçant en France ont été directement exposés au Covid-19 et à ses effets.

Pour rendre hommage à ce personnel en première ligne, les Français ont instauré un mouvement de solidarité visant à les applaudir de leur balcon ou à leur fenêtre pendant une minute tous les soirs à compter de 20h.

Dans cet élan de solidarité, certains Français ont également mis la main à la pâte en fabriquant eux-mêmes des masques confectionnés avec des matériaux présents à leur domicile.

Le confinement a mené à la démocratisation du télétravail

L’annonce du premier confinement s’est accompagnée de la démocratisation rapide du télétravail en France. L’Insee a estimé dans une étude réalisée en 2021 que «lors du premier confinement environ 48% de la population active a travaillé au moins une fois à son domicile contre seulement 22% en 2019 à la même période».

Le télétravail a largement séduit les employés en raison des nombreux avantages qu’il permettait, comme de réduire le temps dans les transports ou d’augmenter la flexibilité des horaires de travail permettant de gérer des imprévus.

D’après une étude Apec publiée ce mardi 12 mars, 45 % des cadres ont déclaré qu’ils démissionneraient de leur entreprise en cas de suppression du télétravail. Cette dernière enquête a aussi révélé que deux cadres sur trois (67 %) ont actuellement un jour de télétravail par semaine et que 28 % d’entre eux bénéficient de deux jours de télétravail chaque semaine.

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