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JO 2024 : les fabricants de médailles poursuivent leur grève

La Monnaie de Paris est chargée de fabriquer les médailles qui seront remises aux athlètes des JO, sur la base des dessins du joaillier Chaumet (LVMH) [REUTERS/Sarah Meyssonnier]

Les employés de la Monnaie de Paris sont en grève depuis la mi-mars et réclament le versement d'une «prime JO» pour continuer à fabriquer les médailles de la compétition.

Une «prime JO». C'est ce que réclament les employés de la Monnaie de Paris, chargée de fabriquer les médailles des JOP 2024

Depuis le 19 mars, ils sont en grève après le refus de leur accorder ladite «prime JO», explique David Faillenet, de l'UGICT-CGT, un des deux syndicats à l'origine du mouvement social avec la CGT Paris.

«Nous sommes aujourd'hui une cinquantaine, et sur les quinze premiers jours de la grève nous étions entre 40 et 45 par jour, ce qui bloque la production», a assuré, de son côté, Gilles Sorieul, secrétaire du CSE.

Son de cloche différent du côté de la direction qui se montre rassurante. Elle assure que «la production de médailles n’est pas bloquée», que toutes les médailles sont au stade de finition, et qu’elles seront livrées en temps et en heure. 

Selon elle, il y avait moins de 0,22% de gréviste dans la matinée du lundi 8 avril, soit statistiquement, un salarié sur 430.  

La Monnaie de Paris est chargée de fabriquer les médailles qui seront remises aux athlètes des JOP, sur la base des dessins du joaillier Chaumet (LVMH).

Le modèle sera sous forme d’hexagone de fer provenant de la tour Eiffel, qui portera un logo de Paris 2024, duquel émanent des rayons façonnés dans le métal de la médaille d’or, d’argent ou de bronze.

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