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«Projets d'action violente» par un groupe d'ultradroite : entraînement au combat, armes, cibles envisagées... Ce que l'on sait des personnes mises en examen

Dans la même affaire, cinq autres personnes, dont un mineur ont déjà été mises en examen. [Philippe HUGUEN / AFP]

À la suite d’une enquête concernant des projets d’action violente en lien avec l’idéologie d’ultradroite, un homme de 23 ans a été présenté, ce vendredi 26 avril, devant un juge d’instruction antiterroriste en vue d’une éventuelle mise en examen.

L’information judiciaire était ouverte depuis le mois de septembre dernier. Un homme âgé de 23 ans, originaire de la Somme, avait été interpellé pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, qui a donné lieu à une enquête sur des projets d’action violente en lieu avec l’idéologie d’ultradroite. Il a été présenté ce vendredi à un juge d’instruction antiterroriste afin de décider de son éventuelle mise en examen.

Dans la même affaire, cinq autres personnes, dont un mineur ont déjà été mises en examen. L’un d’entre eux, âgé de 20 ans, recevait des armes par colis, et deux autres étaient respectivement militaire et ancien policier au moment des faits.

Un placement en détention provisoire requis

Le groupe était surveillé en raison de discussions sur les réseaux sociaux qui portaient sur «l’idéologie de l’ultradroite violente […] et à la manipulation des armes», a expliqué le Parquet national antiterroriste (Pnat).

Ces conversations portaient concrètement sur «des entraînements au combat» ainsi que sur des «projets d’action violente», d’après le ministère public. Plusieurs cibles auraient été envisagées, notamment «des concerts antifa», rapporte l'AFP. Les enquêteurs se sont également penchés sur des «ventes d’armes au profit de certains individus».

En ce qui concerne le suspect placé en garde à vue le 23 avril dernier et présenté au juge ce vendredi, une source proche du dossier aurait confirmé que le jeune homme portait des tatouages nazis et disposait d’un drapeau, où figurait le même symbole, découvert à son domicile lors d’une perquisition.

Celui-ci aurait reconnu durant sa garde à vue «avoir été proche des suprématistes blancs», mais a affirmé ne plus être en lien avec ce groupe. Pour l’heure, le Pnat a requis son placement en détention provisoire.

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