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Émeutes en Nouvelle-Calédonie : appel au calme, hommage aux victimes… Ce qu'il faut retenir des déclarations d'Emmanuel Macron

En déplacement express en Nouvelle-Calédonie, où des émeutes ont lieu depuis plus de dix jours, Emmanuel Macron a eu l’occasion de rencontrer les indépendantistes de l’archipel ce jeudi. Le chef de l’État a appelé à la «responsabilité» et au «dialogue», indiquant se donner «quelques semaines» de plus pour négocier sa réforme du corps électoral.

En réaction aux émeutes qui ont lieu depuis une dizaine de jours en Nouvelle-Calédonie, à la suite de la volonté du gouvernement de dégeler le corps électoral, Emmanuel Macron s’est rendu sur l’archipel et a rencontré ce jeudi les forces politiques présentes sur place.

A l'issue d'une réunion avec des responsables politiques et présidents de collectifs indépendantistes, le chef de l’État a, dans un premier temps, promis la mise en place d’une «aide d’urgence», pour répondre aux dommages «colossaux» et «reconstruire dans les meilleurs délais». Pour rappel, selon la Fédération du commerce de Nouvelle-Calédonie, les dégâts s’élèveraient à au moins 700 millions d’euros.

Du temps pour négocier

Lors de son point presse, Emmanuel Macron a promis de ne pas passer «en force» sur la réforme du corps électoral à l'origine de violentes émeutes en Nouvelle-Calédonie et souhaité un vote des Calédoniens en cas «d'accord politique global» sur le statut institutionnel de l'archipel.

Le chef de l'État a dit donner «quelques semaines» supplémentaires aux parties pour négocier et il s'est engagé à faire un point d'étape «d'ici à un mois» sur l'avenir institutionnel du territoire.

Il a d’ailleurs assuré qu’il ne «reviendrait pas sur le troisième référendum», le dernier des trois prévus dans le cadre de l’accord de Nouméa de 1998, lors duquel le «non» à l’indépendance l’avait emporté à 96,5% des suffrages exprimés.

Une levée des barrages

Le président de la République a également demandé une levée des barrages «dans les heures qui viennent». Un retour au calme qui permettrait de mettre un terme à l’Etat d’urgence, décrété pour maintenir l’ordre en Nouvelle-Calédonie.

Pour rappel, 3.000 forces de sécurité ont été déployées en Nouvelle-Calédonie pour face aux récentes émeutes. Ces dernières resteront «aussi longtemps que nécessaire, même durant les Jeux olympiques», a indiqué le chef de l’État.

Ce jeudi, Emmanuel Macron a fait observer une minute de silence à la mémoire des six personnes tuées lors de ces violences, dont deux gendarmes et un étudiant. Il a tenu à citer le nom de chacun des tués.

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