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«Ce n'est pas moi qui ai choisi un adversaire qui est l'extrême droite», rappelle Emmanuel Macron

En visite d'État en Allemagne ce dimanche 26 mai, Emmanuel Macron a évoqué sa rivalité avec son opposante principale Marine Le Pen.

Une mise au point d'Emmanuel Macron. Le président de la République a fait le point sur sa rivalité avec le Rassemblement national, lors d'une visite d'État en Allemagne. 

«Ce n’est pas moi qui ai choisi un adversaire qui est l’extrême droite, ce sont les Français qui me l’ont donné à deux reprises au second tour de l’élection présidentielle», a-t-il déclaré.

Si le chef d'État a rappelé qu'il n'avait pas à débattre avec les têtes de listes aux élections européennes, n'étant pas lui-même candidat, il a tout de même estimé avoir un rôle à jouer.

«  Quand [le Rassemblement national] est placé en tête des sondages, je considère qu'avec ce parti, qui par ses idées menace l’Europe [...] que c’est de la responsabilité du président de la République de lever ces ambiguïtés», a-t-il conclu.

La question de l'extrême droite est très présente en Allemagne. La liste d'Alternative für Deutschland (AFD) est au cœur d'une polémique à la suite des propos de sa tête de liste. Marine Le Pen a d'ailleurs indiqué sur CNEWS rompre avec le parti, qui était anciennement son allié. 

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