Les bacheliers du lycée Nelson Mandela à Nantes se sont aperçus, mais trop tard, qu'ils avaient étudié toute l'année le mauvais programme d'histoire.
Panique au lycée Nelson Mandela de Nantes. C'est avec effroi que les lycéens de la section franco-espagnole BachiBac se sont aperçus qu'ils n'avaient pas révisé le bon programme d'histoire. La veille de l'épreuve, le 31 mai, c'est en échangeant sur les réseaux sociaux avec les élèves d'autres lycées français de la même section BachiBac qu'ils ont compris l'incohérence dans leurs données de révisions. En effet, tout au long de l'année, ils ont étudié les pages de l'histoire qui seront à l'étude à partir de la rentrée 2022/2023.
Malgré une nuit de panique et de stress à tenter de combler les chapitres manquants, cela n'a pas suffi pour rattraper tout un programme. Puis, le sujet est tombé : la décolonisation. Un thème qui occupait à peine un chapitre du programme qu'ils avaient étudié. En croisant leur professeur à la sortie de l'épreuve, celui ci n'a pas paru surpris par cette déconvenue, alors que ses étudiants se sont sentis démunis de connaissances face à leur feuille d'examen.
Les étudiants, qui devaient obtenir un minimum de10 sur 20 à l'épreuve d'histoire pour valider le BachiBac ( double diplôme de baccalauréat français et Bachillerato espagnol), ont craint de ne pas obtenir le précieux sésame à cause de cette erreur de programme.
Une analyse de la situation est en cours par le rectorat
Interrogé, le rectorat de Nantes a fait parvenir à France 3 un communiqué dans lequel il assure traiter la situation: «Lors d'une épreuve d'histoire-géographie du baccalauréat français et du bachillerato espagnol du 1er juin, une question aurait été posée sur un point du programme que les candidats du lycée Nelson Mandela de Nantes n'auraient pas étudié, ou de manière incomplète, en cours d'année. Les autorités académiques, et notamment l'inspection pédagogique régionale, ont été immédiatement saisies. Une analyse de la situation est en cours. Toutes les mesures seront prises pour que cette situation ne porte aucun préjudice aux candidats.»
Les étudiants attendent désormais leurs résultats et les décisions qui pourront être prises pour ne pas être pénalisés par cette erreur.
