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«Une cuisine délicieuse, de belles femmes, du gaz pas cher...» : la Russie veut attirer les étrangers avec un clip (vidéo)

Sur fond de violon, des images défilent pour tenter de convaincre le téléspectateur de venir poser ses valises en ex-URSS. [Rusia en España (@EmbajadaRusaES)].

Comme un pied de nez adressé à l'Occident et aux sanctions qui lui sont imposées, la Russie, via son office du tourisme, a publié sur les réseaux sociaux une vidéo promotionnelle pour tenter d'inciter les étrangers à venir s'y installer. Une initiative qui a largement été moquée.

«Il est temps de partir en Russie». Dans une vidéo de moins d'une minute diffusée sur les réseaux sociaux, la Russie fait sa promotion, invitant les étrangers à s'y installer.

Portée, par une voix de bande d'annonce de block buster américain, la courte séquence énumère ainsi les «multiples qualités» du pays dirigé par Vladimir Poutine.

Sur fond de violon, des images d'illustration défilent pendant que les commentaires avancent des arguments prétendument idéaux pour tenter de convaincre le téléspectateur de venir poser ses valises en ex-URSS.

«Ceci est la Russie : une cuisine délicieuse, de belles femmes, du gaz pas cher, une histoire riche, une littérature mondialement reconnue, une architecture unique, des terres fertiles, de l'électricité et de l'eau pas chers, des ballets, des livraisons et des taxis pas chers, des valeurs traditionnelles, de la chrétienté, pas de cancel culture, de l'hospitalité, de la vodka, et enfin une économie qui peut résister à des milliers de sanctions... Il est l'heure de déménager en Russie! Ne décalez pas... l'hiver arrive.» Un message clair, le tout en 53 secondes largement moquées sur Twitter et autres réseaux, lorsqu'elles ne sont pas tout bonnement parodiées.

«C'est ainsi que la Russie essaie d'attirer les gens pour qu'ils aillent vivre là-bas. Et non. Ce n'est pas satirique», a résumé un internaute sur Twitter. Le 24 février 2022, Vladimir Poutine annonçait au cours d'un discours guerrier le lancement d'une «opération militaire spéciale» en Ukraine, ouvrant la voie à une invasion du pays. Cinq mois après, Kiev est meurtri mais pas vaincu.

Sur le plan militaire, le chef d'état-major des armées britannique, l'amiral Tony Radakin, a évalué à 50.000 le nombre de soldats russes tués ou blessés. L'Ukraine a fait état de son côté de 10.000 morts dans ses troupes. Il n'existe aucun bilan global des victimes civiles du conflit.

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