La confession d’une addiction. Avec "Mon vice impuni", l’essayiste, économiste, historien et éditeur Jean Castarède partage avec le lecteur sa passion pour un endroit bien spécifique, où il a ses habitudes.
Le "Lieu", comme il le nommera tout au long de l’ouvrage et sur lequel il ne lèvera le voile qu’à la toute fin, lui permet, à chaque fin de semaine, de donner libre cours à son désir coupable, pressé par une tentation trop forte.
Etayant l’analyse qu’il dresse de son penchant en s’appuyant sur des citations de grands auteurs, Castarède, qui a par le passé illustré son amour de l’Histoire et de l’Europe contemporaine dans une quarantaine d’ouvrages, tisse un roman personnel, érudit et exaltant.
Il y dresse notamment le portrait original des hommes et femmes qu’il a "rencontrés" dans ce dernier bastion de la culture livresque, et compose un passionnant encouragement à la lecture.
"Mon vice impuni", Jean Castarède, éd. France-Empire, 15 €.