Avec une régularité de métronome, Amélie Nothomb livre sa nouvelle fournée en cette rentrée littéraire 2015. "Le crime du comte Neville" narre les mésaventures d’un aristocrate aux prises avec la crise d’adolescence de sa fille.
Henri Neville est né pour recevoir. Il est le plus doué des hôtes. Son château, fief appartenant à sa famille depuis plusieurs générations, en était l’écrin idoine. Mais à son grand désespoir, il doit s’en séparer, l’état des finances familiales n’étant plus au beau fixe.
Alors qu’il s’apprête à donner sa dernière garden-party, Sérieuse, sa benjamine, fait une fugue. Elle est retrouvée par une voyante, qui va prédire au comte que lors de cette réception, il commettra un meurtre. Toujours aussi truculente, l’auteur tricote un récit qui sonde les relations père-fille.
Le crime du comte Neville, Amélie Nothomb, éd. Albin Michel, 15 €.
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