En direct
A suivre

Japon: deux séismes ont frappé l'archipel

Un deuxième séisme, de magnitude 6,1, a secoué mercredi le Japon, à l'est de la grande île japonaise de Honshu, a annoncé l'agence de météorologie, sans occasionner de dégât majeur selon les médias[AFP/Archives]

Un deuxième séisme, de magnitude 6,1, a secoué mercredi le Japon, à l'est de la grande île japonaise de Honshu, a annoncé l'agence de météorologie, sans occasionner de dégât majeur selon les médias.

Un premier fort séisme de magnitude 6,8 s'était produit plus tôt dans la journée mercredi au large des côtes septentrionales de l'archipel, provoquant un petit tsunami sur le littoral, sans faire de dégât.

L'épicentre du second tremblement de terre, intervenu à 21H05 locale (12H05 GMT) a été localisé dans l'océan Pacifique, non loin de la côte orientale de la préfecture de Chiba (est de Tokyo). Son hypocentre était situé à 10 km de profondeur.

Aucun avertissement au tsunami n'a été émis par l'agence.

Le tremblement de terre a été ressenti dans tout l'est de Honshu, et particulièrement dans les préfectures de Chiba et Ibaraki (nord-est de Tokyo). La secousse a aussi fait trembler les immeubles de Tokyo.

La compagnie d'électricité exploitant la centrale accidentée Fukushima Daiichi, située un peu plus au nord le long du littoral Pacifique, a affirmé qu'aucun problème nouveau n'était apparu sur le site, où les réacteurs sont en état d'arrêt à froid.

Des trains à grande vitesse Shinkansen et des trains régionaux ont dû être stoppés en raison du séisme, a annoncé la télévision publique NHK, citant les compagnies ferroviaires.

Le 11 mars 2011, un séisme de magnitude 9 avait eu lieu au large du nord-est du Japon, provoquant un tsunami géant qui avait dévasté les villes et villages de la côte, faisant quelque 19.000 morts et disparus, et occasionnant le plus grave accident nucléaire au monde depuis 1986.

Ce tremblement de terre historique a entraîné une très forte augmentation de l'activité sismique au Japon, avec plus de 230 secousses de forte magnitude en un an dans la région du nord-est, soit une fréquence 24 fois supérieure à la moyenne annuelle.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités