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Birmanie : l'affaire des Rohingyas va être portée à l'ONU

Le sommet islamique a décidé à la fin de ses travaux tôt jeudi à La Mecque, en Arabie saoudite, de porter l'affaire des Rohingyas, minorité musulmane de Birmanie, devant l'Assemblée générale des Nations unies.[AFP] Le sommet islamique a décidé à la fin de ses travaux tôt jeudi à La Mecque, en Arabie saoudite, de porter l'affaire des Rohingyas, minorité musulmane de Birmanie, devant l'Assemblée générale des Nations unies.[AFP]

Le sommet islamique a décidé à la fin de ses travaux tôt jeudi à La Mecque, en Arabie saoudite, de porter l'affaire des Rohingyas, minorité musulmane de Birmanie, devant l'Assemblée générale des Nations unies.

"Le sommet a décidé de porter cette affaire devant l'Assemblée générale des Nations unies", a indiqué le communiqué de la réunion des 57 membres de l'Organisation de la coopération islamique (OCI).

Le sommet a fermement condamné la "poursuite du recours à la violence par les autorités birmane contre les membres de cette minorité et leur refus de reconnaître leur droit à la citoyenneté".

L'OCI avait annoncé samedi, avant le sommet de La Mecque, avoir obtenu l'accord de Rangoun pour aider les déplacés des Rohingyas en Birmanie.

Ce feu vert a été obtenu au terme d'un entretien qu'une délégation de l'OCI a eu vendredi à Rangoun avec le président birman Thein Sein au sujet de "la situation humanitaire déplorable dans l'Etat de Rakhine", avait indiqué l'organisation pan-islamique dans un communiqué.

Accompagnée de représentants du Croissant rouge du Qatar et du Koweït, la délégation a assuré M. Thein Sein de "la disposition d'organisations humanitaires islamiques à apporter des secours aux habitants de l'Etat de Rakhine, sans discrimination", selon le texte.

Dans la foulée, le roi Abdallah d'Arabie saoudite avait décidé samedi l'octroi d'une aide de 50 millions de dollars aux Rohingyas, victimes, selon l'agence officielle saoudienne Spa, de "violations des droits de l'Homme, dont une épuration ethnique, des meurtres, des viols et des déplacements forcés".

Des violences entre bouddhistes et musulmans ont fait officiellement environ 80 morts en juin dans l'Etat de Rakhine, dans l'ouest du pays. Sept autres personnes ont été tuées dimanche dernier dans un nouvel épisode de violence, selon les autorités de cet Etat.

Des organisations de défense des droits de l'Homme ont accusé les forces de sécurité birmanes d'abus pendant et après les violences communautaires, en particulier contre les Rohingyas.

Quelque 800.000 Rohingyas vivent confinés dans l'Etat de Rakhine et ne font pas partie des groupes ethniques reconnus par le régime birman.

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