C'est un fait divers atroce qui a connu son épilogue vendredi en Chine. Un homme de 36 ans y a été condamné à mort pour avoir organisé des combats à mort entre des esclaves sexuels qu'il séquestrait.
Le juge du tribunal provincial du Henan ont reconnu Li Hao, 35 ans, coupable de meurtre, viol, prostitution organisée et détention et diffusion de matériel pornographique à des fins lucratives.
L'accusé avait construit lui-même un "donjon" - lieu destiné à l'organisation de pratiques sadomasochistes - dans la cave qu'il avait achetée dans la ville de Luoyang en août 2009. C'est là qu'il séquestrait les femmes - animatrices de karaoké, hotesses de salons de massage - après les avoir piégées. Certaines d'entre elles ont été retenues près de 21 mois dans ce lieu sordide.
Parmi les sévices que Li Hao infligeait à ses "esclaves" : des viols répétés, la participation à des spectacles obscènes diffusés sur Internet ou des actes de prostitution forcée auprès de clients occasionnels.
L'homme organisait également des combats à mort entre les détenues. Au cours de ces rituels barbares, deux d'entre elles ont trouvé la mort. C'est l'une des esclaves qui en s'enfuyant a dévoilé l'affaire à la police chinoise.
Trois des "esclaves", responsables des deux décès, ont également été poursuivies. Mais elles ont attiré une relative indulgence des magistrats : l'une a écopé de trois ans de prison. Les deux autres ont été soumises à un régime probatoire.
Li Hao était juriste dans une entreprise technologique, marié et père d'un bébé de huit mois au moment de son arrestation.
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