Alors qu’en France la polémique autour de l’offensive anti-Merkel se prolongeait, la chancelière allemande a tenu ce lundi à relativiser.
«La relation franco-allemande est essentielle pour nous», a déclaré le porte-parole d’Angela Merkel, Steffen Seibert. «Ce qui compte pour nous, c’est l’action du gouvernement, la coopération directe avec le président français (François Hollande), le Premier ministre (Jean-Marc) Ayrault, et les ministres», a-t-il ajouté.
Outre-Rhin, les réactions apparaissaient ainsi moins passionnées qu’en France. La presse allemande n’y accordait ainsi pas une place importante hier. Rappelant que des élections législatives se tiendront en Allemagne le 22 septembre, le Süddeutsche Zeitung estimait que «l’Europe veut se mêler à la campagne électorale allemande», alors que le Berliner Zeitung estimait que les attaques du Parti socialiste étaient révélatrices de la perte d’influence de la France en Europe.
«Les socialistes promettaient, il y a quelque temps, de montrer la voie à l’Europe», ironisait le quotidien.
"La relation franco-allemande est essentielle" pour Berlin