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Le plaidoyer pour la paix d'Obama

Barack Obama, le 19 juin lors de son discours à Berlin. [JOHANNES EISELE / AFP]

Il y a cinq ans, ils étaient 200 000 Allemands venus accueillir avec enthousiasme le candidat Obama à Berlin. Hier, seules 6 000 personnes se sont déplacées à la porte de Brandebourg pour le discours du président américain.

Mais aux yeux de ce dernier, seul le futur importe. S’il a salué les mots «intemporels» de Kennedy, dont le célèbre discours de Berlin a cette année cinquante ans, il a invité ses auditeurs à regarder vers l’avant et à continuer à «écrire l’histoire» avec lui.

Et son premier souhait pour «créer un monde de paix et de justice» est de réduire l’arsenal nucléaire mondial. «Tant qu’il reste des armes nucléaires nous ne serons jamais en sécurité», a-t-il déclaré, appelant la Russie à approuver une réduction d’un tiers de l’arsenal.

Dans l’optique affichée de dépasser les positions de la guerre froide, il a promis d’organiser deux sommets sur la sécurité nucléaire durant son second mandat, entamé cette année. Vladimir Poutine a répondu à son homologue américain en affirmant que son pays ne pouvait se permettre «que soit rompu l’équilibre des systèmes de dissuasion stratégique, que soit amoindrie l’efficacité de [ses] forces nucléaires». Précisant que la création d’un système de défense aérienne et spatiale resterait «la priorité» de son industrie militaire.

 

L’écologie au premier plan

L’autre grand défi du futur avancé par le président Obama est le changement climatique. S’il en avait fait une de ses priorités de candidat, il a concédé qu’il devait «faire plus» et que cela nécessitait «une action courageuse […] avant qu’il ne soit trop tard».

Dans une Allemagne touchée dernièrement par des inondations historiques, il a estimé que l’attentisme conduirait à «des tempêtes plus violentes, plus de famines et d’inondations».

 

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