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Trafic d'enfants adoptés aux Etats-Unis

Appelé «private re-homing», le phénomène met en contact les «vendeurs» d'enfants et les «clients» via Internet. (Photo d'illustration)[AFP]

Le «satisfait ou remboursé» appliqué aux enfants. Au terme d’une enquête de près d’un an et demi, une journaliste de l’agence Reuters a mis à jour une pratique de plus en plus développée consistant à se séparer des enfants que l’on a adopté.

 

Appelé «private re-homing» (changement de foyer privé), ce phénomène met en contact les «vendeurs» et les «clients» via Internet, sur le modèle des amateurs d’animaux de compagnie. Chaque partie y explique ses raisons, comme cette vendeuse qui déclare : «J’ai honte de le dire mais nous détestons vraiment cet enfant».

Une pratique non seulement illégale mais surtout dangereuse, puisque les profils des «nouveaux» parents ne sont pas vérifiés. Reuters cite ainsi le calvaire de Quita, jeune Libérienne de 16 ans confiée aux Eason. Connu des services sociaux pour abus sexuels, le couple avait perdu la garde de ses deux enfants biologiques.

Selon Reuters, plus de 5 000 annonces de ce genre auraient été postées sur Internet et 261 enfants auraient été victimes de ce système. Ces derniers, originaires de pays étrangers, étaient généralement âgés entre 6 et 14 ans, mais la plus jeune avait à peine 10 mois. 

 

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