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Boko Haram veut échanger des prisonniers contre les lycéennes

Photo d'archives de l'école de Chibok au Nigeria, le 21 avril 2014, où ont été enlevées plus d'une centaine de lycéennes par le groupe islamiste extrémiste Boko Haram le 14 avril [- / AFP/Archives] Photo d'archives de l'école de Chibok au Nigeria, le 21 avril 2014, où ont été enlevées plus d'une centaine de lycéennes par le groupe islamiste extrémiste Boko Haram le 14 avril [- / AFP/Archives]

Le chef de Boko Haram a diffusé lundi une nouvelle vidéo montrant une centaine de jeunes femmes présentées comme les lycéennes nigérianes enlevées mi-avril dans le nord-est du pays, qu'il affirme avoir converties à l'Islam et qu'il ne libèrera qu'en échange de prisonniers du groupe islamiste.

 

Abubakar Shekau parle pendant 17 minutes dans une vidéo obtenue par l'AFP, qui montre ensuite une centaine d'adolescentes portant un voile couvrant tout leur corps, en train de prier dans un lieu non-identifié.

Au total, 276 lycéennes avaient été enlevées le 14 avril à Chibok, dans l'Etat de Borno (nord-est), qui abrite une communauté chrétienne importante. 223 d'entre elles sont toujours portées disparues.

La diffusion de cette video intervient alors que la mobilisation internationale pour obtenir la libération des lycéennes enlevées s'amplifie, au moment où Israël se dit prêt à aider à les "localiser" et Paris à organiser un sommet africain, probablement samedi, sur le sujet.

Des experts américains, britanniques et français sont déjà au Nigeria pour participer aux recherches. La Chine a aussi proposé de partager les informations recueillies par ses services de renseignements et ses satellites.

Rassemblement interconfessionnel dimanche 11 mai 2014 à Durban pour demander la libération des lycéennes enlevées par le groupe islamiste Boko Aram au Nigeria [Rajesh Jantilal / AFP]
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Rassemblement interconfessionnel dimanche 11 mai 2014 à Durban pour demander la libération des lycéennes enlevées par le groupe islamiste Boko Aram au Nigeria

Le président nigérian Goodluck Jonathan, très critiqué pour son inaction dans les jours qui ont suivi l'enlèvement des lycéennes, a affirmé dimanche qu'il était "très optimiste" à propos de l'opération de recherche en cours, grâce à cet appui logistique de la communauté internationale.

Les exactions de Chibok, qui pourraient "constituer des crimes contre l'humanité" selon le Conseil de sécurité de l'ONU, ont suscité des réactions de soutien de célébrités mondiales comme la première dame des Etats-Unis Michelle Obama et l'actrice américaine Angelina Jolie.

Dernière grande personnalité à prononcer son soutien aux captives nigérianes, le pape François a appelé les fidèles à "prier pour la libération immédiate" des jeunes filles, via son compte Twitter samedi soir.

 

 

 

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