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L'avenir de la Grèce se joue à Bruxelles

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras et le président de la Commission Européenne, Jean-Claude Juncker, le 3 juin dernier. [THIERRY CHARLIER / AFP]

Le sommet de la zone euro, prévu ce mardi en fin d’après-midi à Bruxelles, s’annonce explosif.

 

Deux jours après le "non" massif des Grecs au plan d’aide proposé par la Troïka (UE, BCE et FMI), il sera déterminant pour l’avenir de la Grèce, et de l’Europe. Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, doit faire de nouvelles propositions à ses partenaires européens, afin de les convaincre de renégocier les conditions qu’ils exigent en échange de leur soutien.

La ­démission surprise de son ministre des Finances, Yanis Varoufakis, lundi matin, pourrait aider à la reprise du dialogue. Alors que la personnalité provocatrice de ce dernier avait tendance à irriter à Bruxelles, il a été remplacé par le plus tempéré Euclide Tsakalotos, qui coordonnait jusqu’alors les négociations entre Athènes et ses créanciers. 

 

Merkel intransigeante

Afin de préparer ce sommet décisif, François Hollande a reçu lundi soir Angela Merkel, dont la position déterminera en partie la tonalité des discussions prévues mardi. La chancelière allemande  a fait savoir que "la porte reste ouverte à des discussions", mais que les "conditions pour de nouvelles négociations ne sont pas réunies", en attendant des propositions "précises" d’Alexis Tsipras.

Elle a aussi rappelé qu’il fallait tenir compte des ­positions "des dix-huit autres pays de la zone euro". Le président de la ­République a, quant à lui, estimé qu’il y avait "urgence pour l’Europe, urgence pour la Grèce", et qu’il était nécessaire de maintenir "un équilibre entre responsabilité et solidarité". 

 

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