L’association américaine NAPSA propose aux tatoués de prélever leurs tatouages quelques heures après leur décès pour les encadrer ensuite. Une manière de préserver un art comme un autre selon elle.
Les tatouages c’est pour la vie. Et même au delà désormais. L’association nationale pour la préservation de l’art de la peau (NAPSA) propose depuis peu aux tatoués du monde entier de préserver après leur mort les œuvres qu’ils ont souhaité voir dessinées sur eux.
Moyennant une adhésion initiale de 115 dollars (104 euros) et un renouvellement annuel de 60 dollars (54 euros), NAPSA adressera au bénéficiaire que le tatoué décédé aura désigné auparavant un kit complet avec les outils nécessaires pour prélever un morceau de peau tatoué. Charge à l’heureux héritier de retourner ensuite le précieux morceau de chair à l’association qui se chargera non seulement de le traiter pour une parfaite conservation mais aussi de l’encadrer.
L’association relève que l’héritier de l’œuvre d’art devra être relativement réactif. En effet, l’association s’engage à faire parvenir ce kit en moins de 18 heures pour que le prélèvement puisse être fait dans des conditions idéales. Au delà, les rigidités du corps et la décomposition de la peau auront fait leur oeuvre et il sera trop tard.
Pour ceux qui auraient plusieurs tatouages, il faudra compter 100 dollars d’adhésion supplémentaires pour chacun. Le renouvellement sera en revanche gracieusement offert.
Et si un morceau de chair encadré peut rebuter au premier abord, les promoteurs de cette initiative assurent qu’un tatouage, « c’est une œuvre d’art avec une histoire unique, c’est juste une toile différente ». Une toile qui trouvera parfaitement sa place sur le mur d’un salon, non loin de la cheminée où trônerait déjà une urne funéraire.