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Suède : une nouvelle affaire d'agressions sexuelles à grande échelle

La ville de Stockholm, en Suède (illustration). [Henrik Montgomery / TT NEWS AGENCY / AFP]

Un "grand nombre" s'agressions sexuelles, notamment contre des adolescentes, aurait eu lieu l'été dernier lors d'un festival de musique.

Au total, près de 20 jeunes femmes auraient porté plainte pour agression sexuelle, et près de 200 suspects auraient été ou seraient toujours détenus, ou auraient été expulsés du festival "We Are Sthlm" pour leur comportement. Selon le responsable des évènements de la ville de Stockholm, Roger Ticoalu, cité par Associated Press, les suspects auraient agi en groupe.

"Vous avez un important groupe d'hommes qui entourent les jeunes femmes. Ils font semblant de danser. Puis ils se rapprochent avant de leur toucher la poitrine et les parties génitales". Selon lui, des cas d'attouchements avaient déja été signalés lors du même festival l'année précédente, mais cette année cela aurait pris une dimension plus importante, et semble-t-il, organisée.   

L'affaire passée sous silence ? 

L'affaire était restée largement ignorée jusqu'à ce que le quotidien suédois Dagens Nyether ne l'évoque le week-end dernier, dans le contexte de l'émotion suscité par des agressions du même type à Cologne le soir du Nouvel An. Le journal s'interrogeait notamment sur les raisons pour lesquelles la police n'a pas communiqué sur l'affaire.

Interrogé à ce sujet, le porte-parole de la police de Stockholm, Varg Gyllander, a confirmé qu'un grand nombre d'agressions sexuelles avait eu lieu lors du festival, et que de nombreux suspects avaient été arrêtés. Il a également admis que la police aurait du faire état de ces évènements de manière publique, "au vu de son ampleur". Il a toutefois nié l'affirmation contenue dans l'article du Dagens Nyether, selon laquelle l'affaire aurait été passée sous silence afin de ne pas stigmatiser les étrangers qui auraient été à l'origine des agressions. 

S'il a refusé d'indiquer l'origine ethnique des assaillants, le porte-parole a néanmoins indiqué que l'affaire impliquait "de jeunes hommes qui ne sont pas originaires de Suède". Selon Roger Ticoalu, une "grande partie" des suspects actuellement détenus sont originaires d'Afghanistan, dont certains étaient porteurs d'une carte d'identié temporaire destinée aux réfugiés. 

 

 

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