A 19 ans, il a déja «échappé à trois attentats», comme l'a raconté son père aux médias américains. Blessé lors des attentats de Bruxelles ce mardi 22 mars, Mason Wells, un missionnaire mormon originaire des Etats-Unis, se trouvait à Boston et à Paris lors des attentats qui ont frappé les deux villes.
Il fait partie des trois mormons blessés à Bruxelles. Ces derniers étaient présents dans le hall des départs de l'aéroport de Zaventem, après avoir accopagné l'une de leurs consoeurs française se rendant en mission aux Etats-Unis, lorsque deux bombes y ont explosé. Mason Wells souffre d'une rupture du tendon d'Achille, de blessures causées par des fragments d'explosifs, et des brûlures au visage et aux mains. «Il nous a dit avoir été très proche des terroristes au moment de l’explosion. C’est un miracle qu’il soit encore en vie», ont raconté ses parents, Kimberley et Chad Wells.
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Présent à quelques mètres du lieu des attentats de Boston
Le jeune homme est un véritable miraculé, puisqu'il avait déja vu passé la mort de près il y a trois ans. Le 15 avril 2013, il se trouvait en effet à quelques dizaines de mètres de la ligne d'arrivée du marathon de Boston, lorsque les deux bombes posées par les frères Tsarnaïev ont explosé, tuant 3 personnes et en blessant 264 autres. Avec son père, il attendait sa mère, qui participait à la course.
Et comme si cela ne suffisait pas, Mason Wells était présent en France - ses parents n'ont pas précisé où exactement - le 13 novembre dernier, lors des attentats qui ont frappé Paris et Saint-Denis. «Mason nous assurait fréquemment qu’il était en sécurité, a raconté sa mère, Kimberly Wells. Je lui avais prié d’être très prudent et d’observer les gens autour de lui».