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Crash d'Air Algérie : l'enquête met en cause les pilotes

Le vol Ouagadougou-Alger s'était écrasé peu après le décollage dans le nord du Mali, dans la région de Gossi, avec 110 passagers à bord, dont 54 Français, en juillet 2014. [Sebastien RIEUSSEC / AFP]

Des conclusions qui confirment le rapport préliminaire.  L'accident de l'avion d'Air Algérie, qui a fait 116 morts en juillet 2014 au Mali, est principalement dû à «la non-activation» par l'équipage du système antigivre.

Les «capteurs de pression des moteurs avaient été obstrués, vraisemblablement par des cristaux de glace» et «les systèmes d'antigivrage» n'ont «pas été activés par l'équipage» a affirmé vendredi le ministre malien des Transports, Mamadou Hachim Koumaré, lors d'un point de presse pour présenter ce rapport mené par le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) français.

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«L'obstruction des capteurs a perturbé le fonctionnement des moteurs, limitant la poussée à un niveau insuffisant pour que l'avion poursuive son vol à un niveau de croisière». Le vol Ouagadougou-Alger s'était écrasé peu après le décollage dans le nord du Mali, dans la région de Gossi, avec 110 passagers à bord, dont 54 Français, 23 Burkinabè, ainsi que des Libanais, des Algériens et six membres d'équipage, tous espagnols. Le McDonnell Douglas MD 83 était affrété par Air Algérie auprès de la compagnie espagnole de leasing Swiftair.

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