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Attentats de Paris : le père d’une des victimes poursuit les réseaux sociaux

Sa fille Nohemi fait partie des 130 victimes des attaques du 13 novembre.[DOMINIQUE FAGET / AFP]

Reynaldo Gonzalez accuse Google, Facebook et Twitter d'avoir permis à Daesh et aux groupes jihadistes de diffuser leur idéologie et de recruter de nouveaux membres.

L’homme, dont la fille Nohemi fait partie des 130 victimes des attaques du 13 novembre,  a déposé sa plainte cette semaine au tribunal fédéral de Californie du Nord, indiquant que ces plateformes sociales ont apporté «un soutien matériel clé dans l’association Daesh et lui permettre de mener de nombreux attentats y compris celui du 13 novembre», et ce «en connaissance de cause».

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Gonzalez accuse par ailleurs Google, grâce à YouTube, de partager les revenues pubs des vidéos de Daesh avec l’organisation jihadiste. Quant à Twitter, le plaignant affirme qu’il a laissé les comptes de jihadistes proliférer, comptant 70.000 comptes affiliés à Daesh en décembre 2014. Une multiplication des profils qui aurait permis au groupe terroriste de poster 90 tweets par minute.

Une audience le 21 septembre

Face à ces accusations, les trois réseaux sociaux ont renvoyé la justice vers leur politique envers les contenus extrémistes. Twitter a indiqué qu’il avait « des équipes partout dans le monde enquêtant activement sur les violations des règles d’utilisation (…) et travaillant avec les autorités quand la situation l'exige. Google de son côté, met en avant sa politique de suppression de vidéos quand celles-ci ont été signalés par des utilisateurs.

Si la plainte demande des dommages et intérêts leur montant n’est pour le moment pas connu. Une première audience doit se tenir le 21 septembre prochain au tribunal d’Oakland, dans le nord de la Californie.

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