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41 morts et 239 blessés dans le triple attentat-suicide à l’aéroport d'Istanbul

L'attaque n'a pas été revendiquée. [ILHAS NEWS AGENCY / AFP]

Au moins 41 personnes ont été tuées et 239 blessées dans un triple attentat-suicide mené par trois assaillants à l'aéroport international Atatürk d'Istanbul. Selon François Hollande, il y aurait deux blessés légers français.

Vers 22h, deux explosions ont secoué l'entrée du terminal des vols internationaux. Les trois kamikazes ont ensuite tiré à de nombreuses reprises sur la foule, provoquant une fusillade avec les forces de l'ordre. Les terroristes se sont ensuite fait exploser. 

Une vidéo diffusée par la télévision turque montre l'un des kamikazes courant dans le terminal avant de tomber à terre, atteint par le tir d'un policier caché à l'angle d'un mur. Ce dernier prend ensuite la fuite alors que le kamikaze active sa charge explosive. La déflagration se produit une dizaine de secondes plus tard. 

L'attaque a provoqué un mouvement de panique dans le terminal, les passagers se ruant vers les sorties, comme le montrent les images postées sur les réseaux sociaux. 

Lourd bilan

En milieu de journée ce mercredi, le bilan s'est alourdi à 41 morts, dont 13 ressortissants étrangers et 239 blessés. Le gouvernorat d'Istanbul précise que 130 blessés sont actuellement hospitalisés. 

La piste de Daesh

Pour l'heure, l'attaque n'a pas été revendiquée mais le Premier ministre a souligné que les «indices pointent vers Daesh». La Turquie a été la cible de plusieurs attentats ces derniers mois attribuées au groupe terroriste ou aux rebelles kurdes. Istanbul avait déjà été visée par Daesh en janvier et en mars. 

Dans un communiqué, le président turc Recep Tayyip Erdogan a lancé un appel à la communauté internationale pourque mener une «lutte commune» contre le terrorisme. «Cette attaque, qui s'est déroulée pendant le mois du Ramadan, montre que le terrorisme frappe sans considération de foi ni de valeurs», a-t-il également souligné. Le président français François Hollande a également plaidé pour renforcer la coopération internationale, dénonçant un «acte abominable». Les Etats-Unis ont assuré le régime turc de leur soutien. 

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