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Un mineur euthanasié en Belgique, une première

L'euthanasie sans limite d'âge a été votée en février 2014. Photo : kit d'euthanasie illustration. [AFP]

En phase terminale d’une maladie incurable, un mineur a été euthanasié en Belgique, seul pays au monde où cette pratique est autorisée sans limite d’âge depuis deux ans.

Une première. Un mineur a été euthanasié à sa demande en Belgique, rapporte le journal Het Nieuwsblad samedi 17 septembre. Le pays est le seul au monde à autoriser, sans limite d’âge, des mineurs «en capacité de discernement» et atteints d’une maladie incurable, à choisir de mettre un terme à leurs souffrances.

A lire aussi : La Belgique, premier pays à autoriser les mineurs à choisir l'euthanasie

Cela fait suite à une modification de la loi sur l’euthanasie en février 2014, selon les précisions du quotidien belge Le Soir. Ce vote avait causé une vive controverse dans le pays.

Un cas de figure exceptionnel 

L’information a été confirmée par le président de la Commission fédérale de contrôle et d'évaluation de l'euthanasie, le professeur Wim Distelmans. Il s’agit d’un dossier néerlandophone, mais aucune information n’a filtré sur l’âge du mineur, qui souffrait d’une maladie en phase terminale. On ne sait pas non plus précisément quand l'intervention a eu lieu.

«Il n'y a heureusement que très peu d'enfants qui entrent en considération, mais cela ne signifie pas que nous devrions leur refuser le droit à une mort digne», a-t-il expliqué au journal Het Nieuwsblad, soulignant que ce cas de figure demeurait exceptionnel et réservé aux cas désespérés.

Les parents doivent donner leur consentement

En effet, le mineur doit se «trouver dans une situation médicale sans issue entraînant le décès à brève échéance», être confronté à une «souffrance physique constante et insupportable qui ne peut être apaisée et qui résulte d'une affection accidentelle ou pathologique grave et incurable.»

L'enfant ou adolescent doit prendre l'initiative de la demande, étudiée par une équipe médicale et un psychiatre ou psychologue indépendant. Les parents doivent également donner leur consentement.

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