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Um Hanadi, la femme qui terrorise les jihadistes de Daesh

Les troupes irakiennes entrent dans la ville de Sharqat, à environ 80 km de Mossoul, le 22 septembre 2016, arrachée des mains de Daesh. Les troupes irakiennes entrent dans la ville de Sharqat, à environ 80 km de Mossoul, le 22 septembre 2016, arrachée des mains de Daesh.[MAHMUD SALEH / AFP]

Daesh a tenté de l'assassiner six fois, mais cela n'a fait que renforcer la détermination de l'irakienne Um Hanadi.

Cette femme de 39 ans vit dans la province de Sharqat, à 80 km de Mossoul, dans l'Irak rural et dirige un bataillon armé de 70 hommes. Wahida Mohamed - son vrai nom - a pris les armes pour la première fois en 2004, face à al-Qaïda.

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Depuis 2004, malgré les tentatives d'intimidation, l'assassinat de ses deux époux, de son père et de ses trois frères, elle n'a jamais abandonné le combat. Elle se vante même d'être sur la liste de Daesh des personnes à éliminer, «avant le Premier ministre», rigole-t-elle.

Une femme au foyer avec un Beretta

Um Hanadi ne recule devant rien. «Je les ai combattus. Je les ai décapités. J'ai fait cuire leurs têtes, j'ai brûlé leurs corps», assure-t-elle dans une interview à CNN. Elle qui se décrit comme une femme au foyer n'en a pas vraiment l'air puisqu'elle pose plus souvent en compagnie de ses soldats, machette à la main, qu'à côté de ses fourneaux.

Sa milice tribale aide les forces gouvernementales, qui lui fournissent en échange des armes et des véhicules. En permanence, elle garde un Beretta de 9 millimètres sur elle. Dans l'Irak rural, les femmes soldats sont très rares. Mais Um Hanadi reste déterminée : «Si nous perdons l'Irak une fois de plus, nous le perdrons pour toujours».

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