Plusieurs favoris sont évoqués pour le prix Nobel de la Paix, qui sera remis ce vendredi 7 octobre à Stockholm.
Les anciens belligérants en Colombie, qui viennent tout juste de signer un accord de paix, pourraient être récompensés. De nombreux observateurs parient ainsi sur un prix remis conjointement au président Juan Manuel Santos et au leader des Farc Rodrigo Londoño, alias Timochenko. La paix signée entre la guérilla et le gouvernement a en effet mis fin à un demi-siècle de conflit armé.
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Crise migratoire et guerre civile syrienne au premier plan
Autre favorite, la militante russe des droits de l'Homme Svetlana Gannouchkina. Cette mathématicienne de formation a notamment œuvré durant des décennies pour améliorer le sort des réfugiés et des migrants en Russie, et la décorer enverrait un signal fort alors que l'accueil des demandeurs d'asile devient polémique dans le monde occidental. Dans le même esprit, les parieurs sont nombreux à miser sur les insulaires grecs qui sauvent les vies de réfugiés venus des côtes turques.
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Les «Casques blancs» syriens, ces humanitaires qui tentent de venir en aide aux victimes de la guerre civile au péril de leur vie, sont également évoqués. Cette organisation de 3000 bénévoles, fondée en 2013, a perdu 141 hommes au cours de ses missions. La députée britannique Jo Cox, assassinée en juin, avait appelé le comité Nobel à attribuer le prix à ce groupe.
Les casques blancs syriens sont proposés pour le Prix Nobel de la Paix
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Le nom de Denis Mukwege revient également souvent. Ce gynécologue et militant des droits de l'Homme congolais qui soigne les femmes violées a déjà reçu le prix Sakharov du Parlement européen, perçu par certains comme l'antichambre du Nobel.
#RDC : Le docteur Denis #Mukwege une nouvelle fois nominé pour le #Nobel @PanziFoundation
— Christophe RIGAUD (@afrikarabia) 1 octobre 2016
Aung San Suu Kyi et Malala Youssafzai, décorées à Bruxelles en 1990 et 2013, avaient ainsi obtenu la récompense suprême à Stockholm un an plus tard.
Réussite diplomatique majeure de l'année écoulée, l'accord sur le nucléaire iranien pourrait aussi être salué. Les négociateurs du texte, le secrétaire américain à l'Énergie Ernest Moniz et le président de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique Ali Akbar Salehi se partageraient ainsi le prix.
La délicate candidature Snowden
Enfin, l'ancien collaborateur de la NSA Edward Snowden pourrait être récompensé pour ses révélations sur l'ampleur de la surveillance à travers le monde. Toutefois, si ce choix est plébiscité depuis plusieurs années par les militants anti-surveillance, il demeure très controversé. L'attribution du prix à un homme accusé d'espionnage par les États-Unis et réfugié en Russie serait en effet mal reçue à Washington.