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Le Royaume-Uni reproche à WhatsApp de «cacher» les terroristes

Critiquée, l'application tient bon sur ses positions.[AFP]

Khalid Masood, l'homme qui a foncé dans la foule la semaine dernière et poignardé un policier, a utilisé la messagerie chiffrée WhatsApp avant son acte terroriste.

«Il ne devrait pas y avoir d’endroits où les terroristes puissent se cacher» a déclaré dimanche 26 mars à la BBC, la ministre de l’intérieur du Royaume-Uni, Amber Rudd. Les enquêteurs ont en effet découvert que le terroriste avait utilisé l'application de messagerie, mais ne peuvent pas y avoir accès.

WhatsApp entretient en effet une politique assez forte de protection des messages échangés entre ses utilisateurs en chiffrant les communications qui ne peuvent être lues que par l'envoyeur et le récepteur. L'entreprise aurait refusé de dévoiler ses données dans le cadre de l'enquête britannique, ce qui a scandalisé une partie des britanniques, comme en témoigne cet article du tabloïd anglais The Sun.

Ce n'est pas la première fois que l'application possédée par facebook reçoit des demandes de décryptage de la part des gouvernements. En 2016, le Brésil avait menacé de bloquer l'application pendant 72 heures car celle-ci refusait de fournir des informations à la police, et l'Union Européenne avait pensé à l'interdire dans le cadre de la lutte contre le terrorisme par la limitation du chiffrement des messages.

Critiquée, l'application tient bon sur ses positions et dit penser avant tout à la protection des communications de ses utilisateurs.

 

 

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