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États-Unis : des ateliers anti-procrastination (à 65 dollars la journée)

Ecrire un roman ou organiser son mariage... les participants se plaignent de ne pas réussir à intégrer leurs projets personnels dans leur quotidien. Ecrire un roman ou organiser son mariage... les participants se plaignent de ne pas réussir à intégrer leurs projets personnels dans leur quotidien.

Alors que la manie de tout remettre à plus tard est souvent citée comme l'un des principaux obstacles à la productivité individuelle, une société new-yorkaise s'est lancée avec succès dans l'organisation de journées «anti-procrastination».

Lorsque le chroniqueur David Zax, du site américain Fast Company, a participé fin mars à l'une des premières «Cave Day» (journée caverne) à New York, l'inscription coûtait 40 dollars. Moins de trois mois plus tard, le ticket a considérablement augmenté : pour prendre part au prochain atelier, prévu le 25 juin, c'est 65 dollars qu'il faudra débourser. 

Une somme qui peut sembler coquette pour accéder à un espace de co-working à l'entrée duquel on aura été contraint de laisser son smartphone. Mais à en croire le succès de l'initiative, le jeu en vaut la chandelle. 

Concrètement, le dispositif consiste à réunir des personnes en mal de productivité pour leur permettre, coupées de toute sollicitation extérieure, de terminer un projet trop longtemps repoussé. La journée est organisée en sessions de 45 minutes de travail intensif, les «sprints», entrecoupées de pauses. Le tarif inclut des repas et des snacks.

La plupart dans leur vingtaine ou leur trentaine, les participants des «Cave Day» ont des projets variés, allant de l'organisation d'un mariage à l'écriture d'un roman, le seul point commun étant qu'il s'agit d'activités qu'ils n'arrivent pas à intégrer dans leur emploi du temps quotidien.

Si beaucoup reconnaissent qu'ils pourraient faire la même chose en s'enfermant chez eux ou en s'installant dans un café, ils expliquent aussi que la présence d'un groupe, et l'encadrement offert par Cave Day, leur permet d'accéder à une motivation qu'ils peinent généralement à obtenir. 

Pour l'heure, le dispositif n'existe qu'aux États-Unis. Mais à lire les complaintes sur la procrastination sur les réseaux sociaux français, il y a fort à parier que des «Journées Cavernes» pourraient faire un carton à Paris. 

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