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Donald Trump envisagerait de se gracier lui-même dans les affaires russes

Le Président Américain Donald Trump chercherait à se gracier lui-même. Le Président Américain Donald Trump chercherait à se gracier lui-même.[SAUL LOEB / AFP]

Le président des États-Unis auraient récemment interrogé ses avocats sur la possibilité pour lui de se gracier lui-même, et de gracier son fils, dans l'affaire des ingérences russes dans la campagne électoral. 

La Constitution américaine donne en effet au chef de l'État la possibilité d'accorder sa grâce à des condamnés. Mais jusqu'à présent, aucun dirigeant ne s'est appliqué cette mesure à lui-même, ni a un membre de sa famille. 

Le président a «manifesté de la curiosité» mais «on n'est pas dans un contexte de "j'ai tellement hâte de me gracier moi-même», a tenté de tempérer une source au sein de l'équipe juridique à la presse anglo-saxonne. Mais la communication avec les avocats du président est brouillée, leur porte-parole Mark Corallo ayant démissionné jeudi 20 mai.

Les hommes de loi du président travailleraient également à monter un dossier contre Robert S. Mueller III, ancien patron du FBI nommé conseiller spécial pour l'enquête sur les soupçons d'ingérence russe. Ils ont en effet commencé à compiler ses éventuels conflits d'intérêts, parmi lesquels des hypothèses pour le moins fantaisistes.

Les avocats de Donald Trump accusent notamment Robert S. Mueller III d'être en conflit avec le Trump National Golf Club de Virginie du Nord, depuis qu'il l'a quitté en 2011. Le conseiller spécial a, de son côté, assuré qu'il n'y avait aucun problème, et que sa désinscription s'était faite en bons termes. 

Selon des sources à la Maison Blanche, citées notamment par The Independant, Donald Trump s'inquiéterait de voir les préragotives de Robert S. Mueller III déborder hors du strict cadre de l'affaire russe, pour atteindre ses finances personnelles.

Il redoute en particulier de devoir communiquer ses déclarations d'impôts, qu'il n'a pas voulu publier pendant la campagne, contrairement à ses prédécesseurs, et à sa rivale Hillary Clinton. 

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