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Une semaine seul, chez soi et sans téléphone, ça ressemble à ça

Pour dénoncer les affres de la solitude, une campagne britannique a proposé à un jeune homme de passer une semaine entière sans voir personne et sans son téléphone portable.

Et il a accepté la mission, s'affranchissant de son smartphone, de sa tablette, d'Internet, bref, se déconnectant du monde. 

Le cobaye, Joe de son prénom, devait tenir un journal vidéo dans lequel il expliquait les difficultés d'être seul entre ses murs pendant sept jours. Et la tâche n'a pas toujours été chose aisée, en témoignent ces «moments de vide» en face de sa webcam, où il admet ne plus trop savoir quoi dire.

Une semaine «en mode robot» : regarder la télévision, manger, dormir (quand il n'est pas insomniaque), jouer avec une balle contre un mur, faire quelques abdos, écouter ses voisins, et par-dessus tout, s'ennuyer.

Un ennui «insupportable», causé selon lui non pas par l'absence de technologie, mais plutôt par le manque de «connexion» avec le monde réel. Dans sa journée, raconte-t-il, «il n'y a ni début, ni milieu, ni fin, juste un néant permanent». 

Alerter sur la solitude des personnes âgées

Objectif de l'opération «Campaign to End Loneliness» : sensibiliser la population au sentiment d'abandon dont peuvent souffrir certains foyers britanniques. A commencer par les séniors, confrontés à la solitude en couple une fois les enfants partis de la maison, voire à la solitude tout court lorsque l'un des conjoints meurt.

Après son expérience, Joe rencontre ainsi un sénior, veuf, racontant son propre isolement et délivrant quelques pistes pour vaincre ce fléau. Environ 1,2 million de Britanniques souffriraient de solitude chronique, selon l'équipe de la campagne, et plus de 500.000 passeraient régulièrement une semaine entière sans voir une autre tête que celle dans le miroir.

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