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Attaques chimiques en Syrie : la Russie s'oppose aux Occidentaux à l'ONU

Vladimir Safronkov, s'en est pris particulièrement au récent rapport des experts sur le massacre au gaz sarin commis le 4 avril à Khan Cheikhoun.[SPENCER PLATT / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP]

La Russie, soutien de Damas, s'est à nouveau opposée aux Occidentaux sur l'implication du régime syrien dans des attaques chimiques, lors d'une réunion mardi à l'ONU sur le mandat des enquêteurs internationaux chargés d'en désigner les auteurs.

Comme d'autres responsables russes ces semaines dernières, un représentant russe adjoint à l'ONU, Vladimir Safronkov, s'en est pris particulièrement au récent rapport des experts sur le massacre au gaz sarin commis le 4 avril à Khan Cheikhoun (plus de 80 morts). Leurs conclusions imputent la responsabilité de l'attaque chimique au régime syrien.

Comment peut-on recourir à autant d'expressions comme «probable», «possible», «vraisemblable» dans un document accusant Damas, s'est insurgé le diplomate russe. «Pour le régime de non-prolifération, il est utile de désigner des coupables», mais des «lacunes systémiques» ont été décelées dans le travail des enquêteurs, a-t-il ajouté.

Vladimir Safronkov a dénoncé le fait que ces derniers ne se soient pas rendus à Khan Cheikhoun, préférant «un travail à distance», et réclamé que la composition de leur groupe soit revue. «Leurs conclusions ne tiennent pas la route», a-t-il insisté, soulignant que le danger en Syrie était «le terrorisme chimique».

Depuis jeudi, deux projets de résolution, l'un russe, l'autre américain, sont en concurrence au Conseil de sécurité de l'ONU sur le renouvellement du groupe des enquêteurs des Nations unies et de l'OIAC, appelé JIM. Leur mandat expire le 16 novembre.

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