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One Planet Summit : la solidarité au cœur de la lutte climatique

Au-delà des chiffres, le président de la Banque Mondiale a, quant à lui, annoncé plusieurs projets précis de coopération pour lutter contre le réchauffement climatique dans les pays du Sud. [ludovic MARIN / AFP]

Autour d'Emmanuel Macron, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres et le président de la Banque mondiale Jim Yong Kim ont souligné l'importance de la solidarité avec les pays en développement. 

«Les pays en développement ne sont pas responsables du problème auquel ils ont à faire face, et ce n’est donc que justice que les pays développés les aident à mener ce combat», a ainsi affirmé Antonio Guterres lors du One Planet Summit, ce mardi 12 décembre. Il a également rappelé l'engagement des États les plus riches à apporter 100 milliards de dollars par an, jusqu'en 2020, aux États les plus vulnérables. 

Au-delà des chiffres, le président de la Banque Mondiale a, quant à lui, annoncé plusieurs projets précis de coopération pour lutter contre le réchauffement climatique dans les pays du Sud. Parmi eux, le programme «Waca» (West Africa Coastal Adaptation), visant à prévenir l'érosion côtière en Afrique de l'Ouest. Une urgence absolue puisque, dans certaines zones de la région, les côtes diminuent de 10 mètres par an. Emmanuel Macron, interpellé à ce sujet par le maire de Saint-Louis, au Sénégal, a d'ailleurs annoncé une aide supplémentaire de l'AFD. 

Jim Young Kim a également annoncé un programme d'investissements pour favoriser l'efficacité énergétique en Inde, avec l'installation d'éclairages publics utilisant des LED. Le projet bénéficiera d'un prêt de 220 millions de dollars de la Banque Mondiale. 

L'institution financière a par ailleurs pris un engagement majeur pour le climat dans son mode de fonctionnement. À partir de 2019, elle ne soutiendra plus aucun projet basé sur l'exploitation de gaz ou de pétrole. Une décision radicale qui va dans le sens du discours porté dans la matinée par le ministre français de la Transition écologique, Nicolas Hulot. Celui-ci en a effet dénoncé «l'hypocrisie» consistant à condamner le réchauffement climatique tout en finançant les énergies fossiles. «Il faut mettre un terme à cette contradiction», a-t-il exhorté. 

 

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