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Le blanchissement du pénis, une tendance en Thaïlande

Un homme se fait blanchir le sexe au laser à l'hôpital Lelux, à Bangkok. [Handout / LELUX HOSPITAL / AFP]

Le blanchiment du pénis fait sensation auprès des hommes thaïlandais. L’hôpital Lelux à Bangkok aurait attiré une centaine d’hommes depuis le lancement de son traitement il y a six mois.

L’hôpital, spécialisé dans le blanchiment corporel, a eu l’idée de proposer ce traitement à la suite d’un client qui s’était plaint de «zones sombres» dans l’entrejambe.

Le blanchiment de la peau n’est pas nouveau dans les pays asiatiques, c’est une marque de beauté qui devient même une obsession. Avoir une peau claire signifie pour la majorité des asiatiques faire partie des classes aisées.

Le traitement coûte près de 540 euros

«Le traitement est populaire chez les homosexuels et les travestis qui prennent bien soin de leur partie intime», a expliqué Popol Tansakul, directeur marketing de l’hôpital Lelux, à la BBC. La plupart des clients sont âgés de 22 à 55 ans.

Popol Tansakul a déclaré à la BBC que le coût du blanchiment valait 650 dollars pour cinq séances soit 539 euros.

Le post Facebook de la clinique qui contenait des photos d’un homme subissant le traitement a été partagé plus de 19.000 fois en seulement deux jours. La télévision thaïlandaise a réagi et les internautes aussi. Sur les réseaux sociaux, les commentaires étaient partagés : certains étaient indignés quand d’autres semblaient être amusés.

Le blanchiment n'est pas sans risque

Face à ce traitement, le ministre de la santé thaïlandais a réagi et a mis en garde contre les éventuels effets secondaires tels que la douleur, l’inflammation ou les cicatrices. L’arrêt du traitement entraînerait le retour à la peau normale et pourrait donner lieu à des taches.

«Le blanchiment du pénis par laser n’est pas nécessaire, c’est gaspiller de l’argent et cela peut entraîner plus d’effets négatifs que positifs», a déclaré le ministre dans un communiqué.

L’année dernière, le même hôpital avait créé la polémique après avoir proposé le traitement d’embellissement «3D Vagina» qui consistait à utiliser les graisses corporelles de la cliente pour rendre son appareil génital plus charnu. 

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