L’ambassade d’Israël à Paris a décidé de boycotter l’ouverture du festival du film israélien à Paris qui se déroule du 13 au 20 mars 2018, à cause de la programmation du film «Foxtrot», a annoncé le ministère des affaires étrangères israélien.
L'ambassadrice d'Israël en France, Aliza Ben-Num, avait suggéré aux organisateurs de l'événement «de choisir un film qui ne suscite pas la controverse pour sa soirée d'ouverture » avant de boycotter l'événement. Le film avait fait polémique dans l'État hébreu après que la ministre de la Culture israélienne Miri Regev avait estimé que le film diffusait une «représentation mensongère de l'armée israélienne dans le monde».
Dans une interview accordée à Hareetz, la présidente du festival, Hélène Schoumann, a affirmé : «j'aime vraiment le film. Je ne vois rien qui soit contre Israël (...) Donc, je ne l'annulerai pas, bien sûr».
![L'adolescente palestinienne Ahed Tamimi arrive au tribunal militaire d'Ofer pour l'ouverture de son procès, le 13 février 2018 [THOMAS COEX / AFP]](http://static.cnewsmatin.fr/sites/default/files/styles/image_200_112/public/1e7200c278999e86ad49b498e39a329a335c43ac.jpg?itok=iA49IT8j "L'adolescente palestinienne Ahed Tamimi arrive au tribunal militaire d'Ofer pour l'ouverture de son procès, le 13 février 2018. [THOMAS COEX / AFP]")
Un film sur l'armée israélienne
La ministre de la Culture n'apprécierait pas la mise en scène une bavure militaire. En septembre 2017, Miri Regev avait déclaré que le film «salissait l'image de l'armée».
Le troisième film du réalisateur Samuel Maoz raconte l'histoire de deux générations qui vivent chacune de leur côté une expérience dramatique du service militaire obligatoire en Israël.