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300 jihadistes français tués en Syrie et en Irak depuis 2014

Manifestation à Strasbourg contre l'endoctrinement d'adolescents afin de les envoyer combattre en Syrie, le 8 février 2014 [FREDERICK FLORIN / AFP/Archives] Manifestation à Strasbourg contre l'endoctrinement d'adolescents afin de les envoyer combattre en Syrie, le 8 février 2014. [FREDERICK FLORIN / AFP/Archives]

Quelque 300 jihadistes français, dont 12 femmes, ont été tués sur le théâtre irako-syrien depuis 2014, a-t-on appris mercredi de source proche du dossier, confirmant une information de France Info.

Alors qu'ils avaient rejoint les rangs de Daesh, 256 adultes sont revenus, selon des chiffres actualisés mardi soir, auxquels s'ajoutent 78 mineurs. Selon le gouvernement français, environ 1.700 Français sont partis rejoindre les zones jihadistes irako-syriennes à partir de 2014.

Par ailleurs, 730 adultes et 500 enfants sont encore sur place, d'après cette source proche du dossier.

Selon les derniers chiffres, 288 hommes sont morts en Syrie et en Irak, dont le jihadiste toulousain Sabri Essid.

Ce homme de 33 ans, fils d'un compagnon de la mère du jeune jihadiste Merah, a été exécuté par une «branche dure» de Daesh en Syrie à l'automne selon plusieurs témoignages recueillis par les services de renseignement français.

Fin février, un magazine non-officiel de Daesh avait annoncé que le «demi-frère» de Mohamed Merah avait été tué par une mine.

«Il est considéré comme mort mais il est impossible d'avoir la certitude qu'il l'est vraiment», a expliqué une source proche du dossier, ajoutant que son frère Walid Essid était également «donné pour mort» mais dans d'autres circonstances.

Sabri Essid était membre de la nébuleuse jihadiste du sud-ouest de la France, dans laquelle ont gravité Mohamed Merah et les frères Jean-Michel et Fabien Clain, qui ont revendiqué les tueries du 13 novembre 2015 en France.

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